By Plusieurs institutions camerounaises ont accompagné la 3ème édition de « Ndema La Sue ». Elles ont répondu favorablement à l’appel de Loveline Tayou Menchum, promotrice de cette plateforme de promotion et de valorisation des fruits aquatiques. Le festival s’est déroulé du 20 au 23 mars 2024, dans la capitale économique.
Environ une dizaine d’institutions camerounaises ont brillé par leur présence à la 3ème édition du festival « Ndema La Sue », la fête du poisson. Une preuve de leur attachement et leur engagement à la promotion des productions locales. Parmi elles, on peut citer le ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales, qui a mobilisé ses équipes pour animer la conférence inaugurale du festival, les ateliers de formations et le stand institutionnel à lui réservé par les organisateurs. Il a également mis à disposition les acteurs privés tels que l’interprofession aquacole et sa cellule de communication pour relayer l’information autour de cet événement.
La Caisse de développement de la pêche maritime ( CDPM ), la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forets du Cameroun ( CAPEF ), l’Institut des sciences halieutiques ( ISH ), l’Agence des normes et de la qualité ( Anor ), le ministère de la promotion de la femme et de la famille ( Minprof ) et le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat ( Minpeesa ), représenté pour la circonstance par la déléguée régionale pour le Littoral et le chef service des actions professionnelles internes de ce département ministériel, etc…se sont également mobilisés pour l’acte 3 de « Ndema La Sue », qui s’est tenu du 20 au 23 mars 2024, à la salle des fêtes d’Akwa.
Durant les trois jours du festival, il y avait au menu des Master class portant sur la garantie de la qualité du poisson fumé, les bonnes pratiques de fumage et de séchage des poissons, les meilleures méthodes et équipements de transport, stockage, emballage et conservation du poisson fumé…Des ateliers de formation sur le fumage et le séchage du poisson, les techniques de fumage et de séchage du poisson de l’artisanat à l’industriel, les solutions locales en fumoirs, séchoirs, barbecue et combustibles.
Le volet sanitaire n’a pas été négligé. Une causerie éducative animée par l’hôpital Laquintinie mettait en lumière comment se protéger des risques sanitaires de la braise et du fumage du poisson. En plus de ces moments d’échanges et d’édification, il y a également la remise du prix spécial de la reine de la braise, le cabaret du pêcheur et quelques animations musicales.
Heureuse et satisfaite de cette autre édition de « Ndema La Sue », Loveline Tayou Menchum se dit reconnaissante pour l’accompagnement de leurs partenaires. « Je dis profondément merci aux partenaires, car sans eux, rien ne se ferait. Notamment les partenaires institutionnels, la ville hôte qui nous accueille… Nous avons eu la chance cette année que l’Anor a répondu favorablement à notre demande d’accompagnement, dans le sens où les problèmes de qualité qui se posent doivent être résolus pour que nous compétitions avec les standards internationaux. Le Cameroun a l’étoffe pour exporter son poisson avec un label poisson 237 », pense-t-elle.
La 3ème édition du festival « Ndema La Sue », était placée sous le thème : « Consommons le poisson 237 ». La fête du poisson se poursuivra à Kribi, du 7 au 10 novembre prochain.
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