Après la signature du contrat entre leurs deux institutions, le recteur de l’Université de Douala est allé contempler les réalisations du prince Kum’a Ndumbe III.
La descente de Magloire Ondoa au siège de la fondation AfricAvenir International, sise à Bonabéri, à Douala 4ème, s’est faite en deux temps : La visite de la fondation en l’état actuel et la présentation futuriste de la structure. Le Recteur de l’Université de Douala, après la signature d’un accord de partenariat entre l’institution qu’il dirige et celle du prince Kum’a Ndumbe III à la veille, a tenu à toucher les réalités du terrain. Sa suite et lui n’ont d’ailleurs pas été déçus. Une heure d’horloge aura été le temps nécessaire pour la délégation conduite par le Recteur pour découvrir « cette modeste fondation ».
Pendant cette visite guidée, Kum’a Ndumbe III a fait savoir à ses invités que la fondation a vu le jour en 1985 et qu’elle couvrait une superficie de plus d’un hectare. Ce lieu de mémoire a pour but de guérir les africains du double choc de l’esclavage et de la colonisation. La bibliothèque Cheikh Anta Diop dédiée aux découvertes africaines et surtout l’histoire du Cameroun, est le poumon de la fondation.
Avec plus de 80 ouvrages et plus de 200 articles publiés, le prince Kum’a Ndumbe III n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. «Si nous ne nous publions pas, personne ne va nous publier. Je suis fatigué de rappeler à l’Etat que le Cameroun a plus de 3 étages d’objets d’art à Berlin qu’il faut ramener ici », insiste le prince des Bélé Bélé.
Dans la perspective d’enrichir davantage la fondation, Magloire Ondoa a promis de lui ouvrir gratuitement ses ouvrages, ainsi que ceux de ses collaborateurs. « Il y a dans cette fondation un aspect archiviste qui est rare dans notre pays. Ce projet est unique et demande à être soutenu et porté à la connaissance de l’ensemble des camerounais. Je vous garantis que la coopération avec l’Université de Douala sera étroite et étanche », promet-il.
Blaise Ngagning Kiam, stagiaire
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