Cette approche du tracking numérique, contre la propagation du covid-19, est fortement encouragée par l’ex-secrétaire d’Etat français chargé du numérique, Mounir Mahjoubi. Seulement, certains redoutent une remise en cause des libertés individuelles.
Doit-on au nom des libertés individuelles, si vous voulez, de la démocratie, laisser la propagation gagner du terrain alors que l’heure est à la course contre la montre? Cette question je te la pose, cher lecteur. Bref, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’heure est grave et les solutions pratiques urgentes. Contrairement à l’introduction d’un supposé vaccin, pour aider l’Afrique, voilà une approche Hi-Tech, qui pourrait donner un coup de pouce à la mère de l’humanité dans sa croisade contre les contaminations en masse au coronavirus.
En attendant vivement que nos autorités scrutent cette piste que nous offrent les applications numériques ! Sachez-le, ces dernières 24h les décomptes sont loin d’être rassurants. Les chiffres de la contamination ne font que grimper. 1850 nouveaux cas, dans la seule journée du 06 avril en France, pour un total de près de 70 mille personnes infectées et plus de 8 mille morts.
Malgré les nouvelles rassurantes du ministre camerounais de la Santé publique, sur les 43 guéris, la courbe de l’infection reste croissante. Le Cameroun hélas, s’approche graduellement de la barre de mille personnes infectées au covid-19. Au total dans le monde, le tableau affiche déjà plus d’1 million 200 mille personnes détectées avec près de 68 mille morts, dont près d’une dizaine au Cameroun. De quoi faire paniquer et appeler à la mise sur pied des techniques qui marchent sans causer de dégâts sanitaires.
Géolocalisation pourquoi pas !
Selon Mounir Mahjoubi, ex-président du conseil national du numérique sous Hollande et député de la République en Marche, interviewé par nos confrères de France Info Tv, cette géolocalisation, permettra de tracer les données mobiles pour lutter contre le covid-19.
En effet, le traçage se ferait via un téléphone portable. Sur une application, un malade pourrait signaler son infection. Ainsi toutes les personnes croisées seraient alors prévenues par un message d’alerte. Trois objectifs sont avancés : mieux respecter le confinement au niveau collectif, éviter un rebond de l’épidémie et contrôler la présence à domicile des personnes en quarantaine.
Notons que Islande, Singapour, la Corée du Sud, la région de Milan ou encore Hong-Kong, ont déjà opté pour la géolocalisation. En France le premier ministre a exclu tout traçage obligatoire, au nom de la protection des libertés individuelles. Au Cameroun, qu’en pensent les autorités?
Elthon Djeutcha
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