À l’occasion de la 58ème édition de la fête de la jeunesse, la Cameroon women Business leaders association (Cwbla) a organisé une conférence pour encourager et inciter les étudiants en général et la jeune étudiante en particulier à les rejoindre dans l’entrepreneuriat.
Placée sous le thème : « La place de la jeune étudiante leader dans l’entrepreneuriat, l’auto emploi et la promotion du made in Cameroon », la conférence visait à rassembler les entrepreneurs, les dirigeants d’entreprises, les décideurs politiques, les universitaires et les étudiants pour discuter des défis et des opportunités liées à la promotion du « Made in Cameroon ». La rencontre a eu lieu le 9 février 2024 à l’amphi 681 de l’université de Douala, en présence du doyen de la faculté des lettres et sciences humaines (FLSH), le Pr. Robert Kpwang Kpwang.
Les étudiants de la FLSH étaient donc les principaux bénéficiaires du message d’encouragement porté par la Cwbla pour cette 58ème fête de la jeunesse au Cameroun. « Nous avons choisi l’université de Douala et en particulier la faculté des lettres, parce que c’est une faculté qui a déjà un département de l’entrepreneuriat. Donc, aujourd’hui nous emboîtons juste le pas et les consignes données par le président Paul Biya, notre chef de l’État qui est d’encourager l’entrepreneuriat junior. Nous sommes donc là pour semer la graine dans l’esprit des étudiants, pour les motiver et les encourager à venir nous rejoindre dans l’entrepreneuriat », explique Léonie Chedjou, vice-présidente de la Cwbla.
Qui parle d’entrepreneuriat parle de la création d’entreprise. Les étudiants ont à cet effet été édifiés sur la procédure à suivre. « On nous a parlé des conditions à remplir au niveau des impôts; qu’il faut avoir un business plan et avoir un capital minimum. Qu’on n’a pas besoin d’avoir les millions pour créer une activité. Même avec 50 Fcfa, on peut entreprendre », a retenu Françoise Lydienne Mahop, étudiante en psychologie première année.
L’entrepreneuriat féminin est une réalité à la faculté des lettres et des sciences humaines de l’université de Douala. On dénombre « une vingtaine de startupeuses. Certaines ont même déjà eu à participer à des foras et même à des compétitions de projets entrepreneuriaux et ont eu à gagner des prix au niveau de la ville de Douala », rapporte le Pr. Robert Kpwang Kpwang, doyen de ladite faculté.
Pour lui, ce séminaire est important car, « il permettra à nos étudiants de mieux appréhender la réalité de l’entrepreneuriat et de leur faire comprendre qu’aujourd’hui la voix salvatrice pour atteindre les objectifs de l’émergence de l’État du Cameroun c’est l’entrepreneuriat jeune ».
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