By L’ouvrage paru en septembre 2024 peint avec maestria l’arnaque sous forme de « coaching » devenu une norme dans la ville de Douala au Cameroun. « Contes de fey du Continent » est le quatrième recueil de nouvelles de Joseph Mbarga.
Après « La faim ne justifie pas les moyens » ; « Le vieil homme est amer et autres amertumes » ; « Qui veut la peau des gorilles » et « Derrière le sourire du masque », Joseph Mbarga revient avec « Contes de fey du Continent » paru en septembre 2024. Un recueil de nouvelles de 150 pages édité par Proximité à Yaoundé. Chaque nouvelle est couchée sur environ 5 à 9 pages.
« Casse-tête pour un coach à Casmando » ; « Sentence surprenante à la Cour Suprême » ; « Tristesse à la Rue de la joie de Deïdo »; « Le vent tourne à Grand Moulin » ; « Rire jaune à Feu rouge » ; « Paix des braves à la Boulangerie de La Paix » ; « Le père aggrave son cas à Pk 10 » ; « Que valent quatre étages quand ça chauffe à Village » ; « Un démon à Ange Raphaël » ; « Le coin est gâté à Trois Voleurs ». Tels sont les titres des dix histoires qui composent l’ouvrage. Les scènes se déroulent dans la ville de Douala. L’auteur décrit le quotidien des Camerounais et met un point d’honneur sur l’escroquerie encore appelée « feymania » au Cameroun. Ce fléau s’est enraciné dans les mentalités et habitudes des Camerounais. Il se transforme au fil des ans en un art de vivre, une norme, une source de revenus enviée par les jeunes générations.
Couverture de « Contes de fey du continent »
C’est fort des histoires du quotidien et des témoignages sur cette activité ingénieuse et pernicieuse qui force sourire et stupéfaction que Joseph Mbarga a su trouver les mots adéquats à poser sur ce mal qu’il conte à travers « Conte de fey du Continent ».
Au-delà de l’escroquerie, l’écrivain met également en évidence plusieurs autres fléaux auxquels sont confrontés la plupart des Camerounais. Notamment la pauvreté, le chômage, la corruption, le braconnage et la commercialisation des espèces en voie de disparition et protégées dans les restaurants, les coupures d’électricité…En plus de dénoncer et conscientiser, le livre fait la promotion de certains lieux et coins chauds de Douala : Casmando, Cour suprême, Rue de la joie à Deido, Grand Moulin, Trois Voleurs, etc…
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