La deuxième édition du Salon de la musique d’Abidjan (Sama), qui se tient jusqu’au 5 novembre 2022, porte sur la professionnalisation du secteur en Côte d’Ivoire.
L’Institut Français de Côte d’Ivoire vibre au rythme de la musique depuis ce mercredi 2 novembre 2022. L’espace culturel abrite la deuxième édition du Salon de la musique d’Abidjan (Sama). Organisé par Kultur Taman Foundation, l’évènement porte sur le thème : « La musique facteur d’inclusion économique et sociale ».
Jusqu’au 5 novembre, les participants assisteront à une kyrielle d’activités autour de l’autonomisation de l’industrie musicale en Côte d’Ivoire. Cette industrie, constate Guy Pacôme Somian, Commissaire général du Sama, « est en train de prendre forme sous l’impulsion de notre ministère de tutelle, qui a d’ailleurs signé des décrets en faveur de la structuration et du développement du secteur de la culture en Côte d’Ivoire ». Le comité d’organisation se réjouit du fait que la culture est prise en compte dans « la stratégie globale du gouvernement » d’Alassane Ouattara. De leur côté, les acteurs de l’industrie musicale disent avoir pris conscience que « seule la professionnalisation et l’organisation » les aideront à vivre pleinement de leur métier.
Fondamentaux pour professionnaliser l’industrie
Le Salon est le rendez-vous des artistes chanteurs, musiciens, manageurs, producteurs, arrangeurs, etc. « Avec le Sama, nous offrons la possibilité de se former et de s’instruire sur les nouveaux enjeux de notre industrie. Les formations que nous diffusons à travers les panels, les masters class, contribuent à la professionnalisation des acteurs », renchérit le Commissaire général Guy Pacôme Somian.
Conférences, panels, masters class, shows musicaux,…sont autant d’articulations qui meubleront les trois jours d’activités. «Ce salon a pour enjeu essentiel, de vivre dignement le métier de la musique. Les fondamentaux pour construire l’économie de la musique : entreprendre, vendre, promouvoir, professionnaliser, internationaliser. Vous allez donc échanger sur ces thèmes qui mettent en perspective comment on passe de la création à une véritable filière, à une chaîne de valeur, à une économie et donc à des emplois. Collectivement ensemble, nous devons travailler, partager des expériences complémentaires, pour un écosystème qui soit favorable à l’ensemble des acteurs […]. Il y a de nombreuses perles, mais peu de colliers », conclut Laurent Bonneau, Directeur de l’Institut Français de Côte d’Ivoire.
Didier Ndengue
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