René Emmanuel Sadi en sa qualité de ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, et réagissant aux déclarations de certains évêques de l’église catholique qui ont cru bon de dénoncer une éventuelle nouvelle candidature de Paul Biya à l'élection présidentielle, la qualifiant de « surréaliste » s’il ne s’est pas agi de convoquer le diable pour qu’il viennent diriger le Cameroun.
René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication du Cameroun
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Entre agitation et maladresse des évêques: le porte-parole du gouvernement camerounais fait une mise au point   

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René Emmanuel Sadi en sa qualité de ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, et réagissant aux déclarations de certains évêques de l’église catholique qui ont cru bon de dénoncer une éventuelle nouvelle candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle, la qualifiant de « surréaliste » s’il ne s’est pas agi de convoquer le diable pour qu’il viennent diriger le Cameroun.

« Tout en reconnaissant le droit de tous à la libre expression de leurs opinions, dans les limites fixées par les lois de la République, le Gouvernement déplore vivement la véhémence de certaines prises de position focalisées sur le seul enjeu présidentiel et fondées sur une interprétation spécieuse et abusive des propos du Président de la République », a fait savoir d’entrée de jeu le porte-parole du gouvernement.

Il a ensuite rappelé à tous que, parce qu’ayant été investi pour un mandat de sept ans, il lui revient toujours en tant que Président de la République, de rassurer ses concitoyens quant à sa détermination à assumer pleinement, avec la même ardeur et le même dévouement ses responsabilités, quand bien même ce mandat arriverait bientôt à son terme. Rappelant au passage que le Cameroun est un État laïc et que le pays se veut une démocratie et un État de droit où les citoyens, quels qu’ils soient, peuvent s’exprimer librement et faire connaître leurs points de vue sur les grands enjeux de la nation.

René Emmanuel Sadi n’a pas non plus manqué de fustiger « les prises de position tranchées de quelques autorités religieuses sur la prochaine présidentielle, positions qui relèvent manifestement de pures supputations » et qui « n’engagent que celles-ci et ne sauraient en rien, ni mettre en cause les relations entre l’État et les confessions religieuses, ni influer sur le libre choix des camerounais qui sauront, le moment venu, se déterminer en toute souveraineté et en toute responsabilité ».

Le Président Paul Biya n’a-t-il pas déjà dit lui-même qu’en temps opportun, il fera savoir s’il se porte ou non candidat à cette élection ? Pour le porte-parole du gouvernement, l’attitude de ces évêques « rend désormais superfétatoire toute polémique sur cette question ». Il n’est donc pas question de lire dans une boule de cristal ou de jouer aux devinettes, encore moins aux astrologues.

A la suite, a-t-il fait savoir, tous ceux et celles qui aspireraient à la fonction présidentielle, gagneraient à se préparer du mieux possible, pour prendre part à cette élection et à travailler avec les structures compétentes, dans la perspective de garantir son bon déroulement dans un climat de sérénité, de transparence et de paix. Que cela soit bien compris de tous.

 

 

 

 

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