Le cinquième sur la liste de treize candidats de la « Gouvernance intergénérationnelle » a opté pour une campagne électorale de proximité.
Les élections locales se tiennent ce dimanche 10 juillet 2022. A Poto-Poto, troisième arrondissement de Brazzaville, capitale du Congo, la campagne électorale bat son plein. Rihan Haïdar Talal, le cinquième de la liste de treize candidats de la « Gouvernance intergénérationnelle » se démarque par une approche de proximité. Il met un accent sur le porte-à-porte.
Dans un entretien accordé aux confrères de Les dépêches de Brazzaville, il donne les raisons de sa candidature : « Ce qui m’a motivé c’est l’amour de mon pays ; en tant qu’habitant de Poto-Poto, il y a des choses que j’aimerai pouvoir améliorer. A un moment, il faut pouvoir mettre la main à la pâte, en tant qu’homme d’affaires, investisseur. C’est bien, mais si on peut amener des idées nouvelles ou une vision neuve sur la commune, pourquoi pas.»
Rihan Haïdar Talal est engagé en politique depuis 2011. «Je m’engage à taper du poing sur la table pour soulever les problèmes d’insalubrité que nous avons dans certaines zones de Poto-Poto, taper du poing pour les problèmes d’électricité, d’eau et certaines difficultés que nous rencontrons… Je m’engage à faire en sorte que le conseil municipal puisse pencher sur toutes ces questions qui concernent la mairie », a détaillé le candidat dans les colonnes du confrère congolais.
La liste des indépendants de la «Gouvernance intergénérationnelle» est conduite par la conseillère sortante Corinne Andzembo qui brigue un second mandat. « Je suis un enfant de Pointe-Noire, ma mère est née dans la ville océane, mon père est arrivé au Congo en 1974. Je pense qu’il faut aller au-delà de la couleur de peau, au-delà du nom, le plus important c’est que vous avez un candidat qui aime son pays », a expliqué le candidat qui poursuit sa campagne électorale de proximité jusqu’à la fin ce 8 juillet à minuit. « Nous allons poursuivre le porte- à- porte plutôt que de faire de meetings avec tout le monde. Nous préférons aller écouter directement la population. C’est l’occasion d’échanger avec elle.»
Simon Keng
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