Le président du groupe Bocom l’a réitéré hier lundi 21 septembre 2020 au cours de la visite du nouveau siège de ses entreprises, situé à la place portuaire à Douala.
Dieudonné Bougne a en horreur le tribalisme. Le président du groupe Bocom, opérant dans plusieurs secteurs d’activité, le fait savoir à qui veut l’entendre. La preuve, ce lundi 21 septembre 2020, il nous apprend que sur conseil du ministre de l’Enseigneur Supérieur, le professeur Jacques Fame Ndongo, il est en train de construire une université dans son village à Bansoa (Ouest Cameroun), où il va léguer son savoir-faire aux futures générations. Le Sous-préfet de la localité qui par ailleurs est du Sud, accorde une attention particulière au chantier de l’homme d’affaires de 64 ans. L’école de formation professionnelle compte ouvrir ses portes l’année prochaine.
La relation entre Dieudonné Bougne et les ressortissants du Sud ne date pas d’hier. Celui qui dit n’avoir jamais « envoyé un enfant originaire de l’Ouest à l’étranger », a grandi à Mbalmayo «où les gens me donnaient à manger sans me connaître. Je leur retourne l’ascenseur en donnant aussi à manger aux enfants ». Il ajoute : « Tous ceux que j’ai envoyé partout en Europe, ce sont des gars Betis».
L’opérateur économique, deuxième dans la distribution du carburant à la pompe au Cameroun, après le français Total, se félicite d’avoir fait plus de dons au Sud et au Nord du pays que dans sa région natale. « Dites à tous ceux qui veulent faire le tribalisme que ce n’est pas à côté de moi, je ne suis pas là. Je suis l’ami de tous les Camerounais.» Président du groupe Bocom créé en 2002, M. Bougne fait partie des plus grosses fortunes du Cameroun.
Didier Ndengue
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