À Douala, le plastique à usage unique est partout. Que ce soit dans les marchés, les supermarchés ou les boutiques, presque tous les achats sont emballés dans des sacs plastiques non biodégradables. Bien que ces sacs soient pratiques, leur impact sur notre environnement est très préoccupant.
Chaque jour, de grandes quantités de plastique finissent dans les caniveaux, les rivières, et les bas-fonds des quartiers comme Bonendale, Makepe Missoke, Mabanda, et bien d’autres en font les frais.
Ces déchets bouchent les canalisations et empêchent l’eau de pluie de circuler normalement, causant ainsi des inondations régulières.
Les sacs plastiques ne se décomposent pas facilement ; ils s’accumulent dans la nature, polluant les sols et les rivières, et mettent des centaines d’années à se dégrader.
Les conséquences sont visibles : les quartiers inondés pendant la saison des pluies deviennent un terrain propice à la propagation des maladies, car l’eau stagnante mélangée aux déchets plastiques favorise les infections. De plus, les micro-plastiques se retrouvent dans l’eau que nous buvons, posant un risque pour notre santé.
Pour lutter contre ce problème, il est important d’encourager l’utilisation de sacs réutilisables et de sensibiliser les habitants aux dangers des plastiques à usage unique. Les autorités de Douala doivent également mettre en place un système efficace de collecte et de recyclage des déchets plastiques.
Il est temps d’agir ensemble pour réduire l’usage du plastique et protéger notre ville. Cela commence par de petits gestes comme utiliser un sac en tissu pour faire ses courses, mais cela exige aussi des efforts de la part des commerçants, des autorités, et de chaque citoyen pour rendre Douala plus propre et durable.
Anne Stéphanie Ndonko
Juriste d’environnement, Consultante indépendante en Environnement, RSE et Développement Durable;
Présidente de l’association Action pour le Développement Durable (A2D)
Adresse-mail : anne.stephaniendonko@yahoo.com
Tel : 652141363
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