Commune de Nguti : l’agriculture sortie des fonts baptismaux par le révérend Nelson Takha

Et pour que cette idée prospère davantage, tout devra se passer par l’adhésion des producteurs à la Cadrifaa qui donnera encore plus de visibilité à leur dur labeur. 

Permettre aux seigneurs de la terre d’accroître leur production, assurer la transformation et surtout la commercialisation et donc d’améliorer leur condition de vie. C’est l’objectif que cherche à atteindre le révérend Nelson Takha. Visiblement conscient de ce que, malgré les souffrances qu’ils endurent, les producteurs ne jouissent pas pleinement, ne mangent pas suffisamment à la sueur de leur front.

Aussi a-t-il pensé que pour sortir de l’ornière les producteurs du secteur agrosylvopastoral et halieutique de la commune de Nguti,  département du Koupé-Manengouba, région du Sud-Ouest, il fallait mettre en place une structure à travers laquelle des facilités leur seront accordées pour développer leurs exploitations. Ce qui a fait germer l’idée de la Cameroon Diaspora Unlocking Rural Industrial Factories and Agricultural Plantation in Rural Communities (Cadrifaa) qui, comme son nom l’indique, impliquera tous les fils de cette localité et spécifiquement de la diaspora dans le domaine agropastoral au sens large du terme. Ce qui se passera par l’implication justement de la diaspora, au-delà de la mise en place d’un réseautage pour plus de traçabilité et de visibilité, l’implantation de petites unités de transformations de la production agricole. A terme, il s’agira de lutter efficacement contre les pertes post-récolte et par extension, d’installer de véritables chaînes de valeurs agricoles qui favoriseraient une bonne conservation suivie d’une commercialisation bénéfiques des produits de leur dur labeur.

En attendant encore plus de détail, les domaines concernés sont: l’héliciculture (élevage des escargots à la maison), l’apiculture pour l’élevage des abeilles en vue de la production du miel, la culture du poivre, de la culture des pommes de terre, des légumes à feuilles amères (Ndolè), de la pisciculture (Poisson-chat, silures), l’élevage porcin et des fermes avicoles.

MPA