L’Alliance des forces progressistes en appelle à la conscience collective. Le parti formule quelques pistes de solution pour un changement de paradigme.
Pour sortir le Cameroun de l’ornière, Cyrille Sam Mbaka fait une série de propositions : « Il faut que nous puissions parler entre nous, répertorier ce qui ne va pas, d’où nous venons ? Qui sommes-nous ? Qu’est-ce que nous pensons pour demain ? Notre système éducatif n’est pas adapté à nos réalités et à nos défis. Notre économie n’est pas réaliste, elle n’est pas pensée par nous-même. Il est donc devenu urgent d’agir non pas seuls, mais ensemble. »
Le président de l’Alliance des forces progressistes (Afp) était face à la presse ce mercredi 26 octobre 2022 à Douala.
Explicitement, l’homme politique propose de résoudre les nombreux fléaux qui minent le pays en mettant sur pieds une nouvelle dynamique et un plan d’action. « A court terme, nous organiserons une campagne d’adhésion massive à notre formation politique, permettant à tous nos compatriotes de gagner pour un changement positif du pays. Nous envisageons une communication de proximité auprès des Camerounais sur la question de la véritable image du pays et qui peuvent, seuls, dire dans quelle direction aller ». De plus, ajoute le président, « à moyen terme, nous invitons les experts de tous les domaines à nous assister dans la rédaction d’un livre au programme. »
Cet effort collectif, selon Cyrille Sam Mbaka, recommande « humilité, tolérance et partage ». Des valeurs cardinales portées par l’Afp pour créer une « dynamique populaire et puissante », capable de donner au Cameroun un souffle nouveau. C’est pourquoi le parti formule des propositions : « Pour refonder notre économie, mutualisons nos économistes, sociologues, anthropologues, géographes, juristes et hommes d’affaires, afin de créer un modèle propre, robuste et performant. Une économie de production capable d’assurer notre autosuffisance dans les secteurs essentiels afin de nous prémunir des affres de la spéculation et des fluctuations du marché international », insiste le président de l’Afp.
H.T.
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