Je ne me souviens pas avoir lu un seul communiqué des ambassades américaine, française ou de l’Union européenne condamnant les multiples appels à l’insurrection des responsables du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Elles sont curieusement muettes sur le sujet, alors que les vies de plusieurs jeunes camerounais naïfs sont en jeux.
Le même constat est fait avec les organisations non gouvernementales qui disent être pour la paix au Cameroun.
Je peux me tromper, mais si quelqu’un a un communiqué de ces structures dans lequel elles condamnent la démarche de Maurice Kamto et ses soutiens tapis dans l’ombre, qu’il me l’envoie pour que je puisse aussi apprécier son contenu.
Prévenir vaut mieux que guérir. Il ne faut pas attendre le pire pour brandir les grandes leçons de démocratie ou de respect des libertés quelque chose comme ça.
Ceux qui bondissent régulièrement sur notre armée qui défend et protège les personnes et les biens de notre pays, gagneraient à demander au Mrc d’être moins extrémiste dans sa quête de pouvoir.
De toutes les façons, les chancelleries donneuses de leçon qui préparent déjà les communiqués pour condamner nos forces de défense et de sécurité qui feront leur travail le 22 septembre selon le communiqué du porte-parole du gouvernement camerounais René Emmanuel Sadi, devront se rappeler qu’en France, on n’a pas donné des bonbons aux gilets jaunes. Des milliers de manifestants du pays des « libertés », croupissent actuellement derrière les barreaux pour avoir manifesté pour réclamer des meilleures conditions de vie. Imaginez s’ils avaient manifesté pour demander le départ d’Emmanuel Macron de l’Elysée ! D’autres sont même dans un état critique dans des centres de santé. Les images sont en circulation sur la toile.
Parce que vous ne dites pas au malheureux perdant de l’élection présidentielle d’octobre 2018 d’attendre les urnes pour espérer un jour diriger notre pays, nous ne voulons pas de communiqué du genre, « il faut respecter la liberté de manifestation », « il faut respecter la liberté de marcher », etc. Bientôt on nous demandera de « respecter la liberté de provoquer les agents de maintien de l’ordre ou de tuer ». Chose qu’ils ne cautionnent pas eux-mêmes dans leurs propres pays.
Ceux qui comptent donc venir nous saouler avec des communiqués de cette nature au soir du 22 septembre, devront également se rappeler de ces images de manifestants corrigés et coffrés aux Etats-Unis d’Amérique, où Trump n’a que deux mots dans la bouche pendant les marches de protestation : « l’ordre et la loi ».
LPA
Comments