By Une grande campagne de sensibilisation et d’inscription sur les listes électorales a été animée par sa promotrice, Larissa Tchinda hier mercredi 8 mars, au lieu-dit Tradex Ndokoti à Douala 3.
C’est dans le cadre de la 38ème édition de la Journée internationale des droits de la femme qu’est organisée la rencontre. Plus de 100 personnes (femmes, hommes et jeunes) se sont fait enregistrés ce 08 mars 2023 par les agents d’Elections Cameroon (Elecam) présents au lieu-dit Tradex Ndokoti à Douala 3. Pour s’inscrire, il faut une carte nationale d’identité ou un récépissé et résider dans l’arrondissement.
Larissa Tchinda, promotrice du mouvement Femina 237 justifie l’opération : «Depuis l’année dernière, on s’est donné pour objectif de célébrer la femme autrement pendant le mois de mars. On a organisé une semaine de promotion de la femme et de la jeune fille. La journée d’aujourd’hui a été bien choisie car, on s’est dit qu’il fallait rappeler aux femmes que notre devoir citoyen qu’est le vote, est un droit fondamental. Il est important de choisir son dirigeant soi-même afin de stopper les maux qui minent notre société. Donc, avant d’aller soulever les kabas, il faudrait que nous soyons à mesure de soulever nos cartes électorales ».
Femina 237 est une initiative qui lutte depuis cinq ans pour la protection des droits et surtout des devoirs de la femme. Promotion, protection, éducation et sensibilisation de la femme et de la jeune fille sont ses principales missions.
Pour les futures échéances électorales, de telles initiatives sont à encourager. « Le peuple camerounais souffre d’un manque de citoyens dans le fichier électoral. Je félicite Femina, United for Cameroon et toutes les jeunes femmes qui se sont mobilisées pour cet événement. Il faudrait que les Camerounais prennent eux-mêmes leur destin en main. C’est une lutte noble car, chaque Camerounais devrait avoir une carte d’identité et une carte d’électeur. C’est notre droit », a martelé André Blaise Essama, activiste politique.
Ce samedi 11 mars 2023, Femina organise à Bonamoussadi (Douala 5), un séminaire de formation sur le cyber sexe, la cyber-criminalité et le cyber harcèlement.
Fadira Etonde, stagiaire
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