A l’occasion de la Journée mondiale du tourisme célébrée ce mardi 27 septembre 2022, l’association milite «pour l’émergence d’une véritable presse touristique et de voyage au Cameroun». Nous publions ci-dessous, la déclaration de son président exécutif national.
En ce jour où le monde d’entier célèbre l’édition 2022 de la Journée Mondiale du Tourisme placée sous le thème « Repenser le Tourisme », l’Association de la Presse pour le Tourisme Responsable (APTOUR) attire l’attention sur le besoin d’une presse touristique et de mettre un accent particulier sur la communication qui est aujourd’hui le ventre mou du développement de l’industrie du tourisme au Cameroun.
En effet, aucun secteur d’activité ne saurait se développer de nos jours dans ce monde sans l’apport effectif et efficace de la presse. Les exemples de l’industrie du sport et celle de la culture qui se portent mieux, montrent bien une présence effective de la presse (sportive et culturelle) qui contribue à l’animation et au rayonnement de ces secteurs.
Depuis sa création en 2010, l’APTOUR s’efforce à travers la formation des journalistes et la sensibilisation des patrons de presse, à intéresser les médias à l’industrie du tourisme. Mais le gouvernement central et ses démembrement régionaux, principaux producteurs de l’information touristique, peinent à saisir cette opportunité, à soutenir et à accompagner ces quelques professionnels des médias volontaires et engagés dans la promotion de la destination Cameroun. Les appuis jusqu’ici enregistrées semblent insignifiants face à l’ampleur du besoin de communication et de promotion du secteur.
Au-delà de ces appuis que les média jugent rares, l’APTOUR propose la mise sur pied d’un plan stratégique de développement d’une presse touristique nationale qui intègrera la formation et le renforcement des capacités des jeunes journalistes intéressés par l’industrie du tourisme et l’appui aux organes de presse par la publicité. Une telle stratégie aboutirait si elle est efficacement mise en œuvre, à l’émergence des journalistes et des médias spécialisés dans le voyage et le tourisme dont le rôle sera lourd de responsabilités. Tant informer ou promouvoir ne veut pas dire ignorer certaines réalités de notre pays. Ainsi le voyageur qui lira les articles de presse omniprésents dans l’ensemble des publications touristiques recevra une information exacte sur les destinations et leurs spécificités. C’est à dire une information qui ne retient pas seulement les aspects attractifs mais qui décrit aussi tous les aspects sensibles qu’un voyageur éclairé doit connaître avant d’arriver dans notre pays. Il y va de la responsabilisation de ce voyageur.
Dans les tous prochains jours l’APTOUR (Association de la Presse pour le Tourisme Responsable) se rapprochera des acteurs de l’industrie du tourisme au premier rang desquels le ministère du Tourisme et des loisirs en vue de lancer les formations appropriées en faveur de la presse. Aussi entrerons nous dans les préparatifs de la troisième édition des Trophées du Tourisme et du Développement Durable.
Après la longue période morte de la C0VID 19, cet évènement placé sous le haut patronage du Ministre d’ Etat, Ministre du Tourisme et des Loisirs dont les premières éditions ont connu un brillant succès, revient sous un autre label : PRESS TOURISM AWARDS. L’évènement se tiendra dès l’année prochaine à Douala.
Jean Solaire Kuete,
Président de l’APTOUR (Association de la Presse pour le Tourisme Responsable)
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