Yaoundé : la semaine de la mobilité urbaine fait courir

Organisée par la Mairie de la ville,  l’activité vise à améliorer les déplacements dans la capitale politique. En prélude à cet évènement, une conférence de presse a eu lieu le mercredi 02 mars 2022 au Cercle municipal.  

Du 28 février au 04 mars 2022, se tient à Yaoundé, la semaine de la mobilité urbaine. A travers cette activité, la Communauté urbaine veut rendre la mobilité des populations plus facile. Par ailleurs, il est question de réduire le coût des déplacements et opter pour une solution de transport moins polluante.

Le Plan de Mobilité Urbaine Soutenable (PMUS) prévoit d’améliorer les conditions de déplacement des piétons tout en les sécurisant autant que possible. A noter que ce projet avait été validé par la Mairie de la ville, en août 2019. Selon les dirigeants de cette Collectivité territoriale décentralisée, cet outil définit la stratégie pour améliorer les conditions de déplacement des populations de la ville de Yaoundé.

L’association à but non lucratif Securoute, en collaboration avec la Mairie, œuvre à la sensibilisation des populations dans les écoles, les universités et les administrations publiques, parapubliques et privées. Laquelle sensibilisation porte sur les enjeux de la sécurité routière, la mobilité urbaine et la promotion de la marche à pied. Martial Missimikim, le Directeur Exécutif de l’association Securoute a fait savoir que « dans le cadre des activités que nous mènerons cette semaine, il est prévu la mise en place de nouveaux aménagements pour les piétons dans le centre-ville pour faciliter la mobilité des piétons ».

Au menu des activités prévues durant cette semaine de la mobilité urbaine, l’on note la concertation avec les acteurs du transport artisanal à savoir, les mototaxis, les taxis et les minibus. Il a été présenté ce 02 mars 2022, la feuille de route pour la réforme du transport artisanal. Cette feuille de route a pour objectif d’organiser le transport artisanal dans la ville de Yaoundé et offrir aux populations de meilleures conditions de mobilité.

                                                                                      Francine Atangana