Le lundi 3 janvier 2022, Jean-Luc Mélenchon défendait à l’Assemblée nationale une motion de rejet contre les mesures sanitaires du gouvernement, comprenant notamment le pass vaccinal.
Nous étions contre le pass sanitaire. Nous voici contre le pass vaccinal parce qu’il est 100% inefficace. 100% inefficace. 91% de la population éligible est vaccinée et vous en faites un titre de gloire, admettons. Mais à quoi ça sert si tout aussitôt il y a 500 000 contaminations par jour selon M. Veran dans la nouvelle variante du virus. Autrement dit, la preuve est apportée que ce vaccin est une raquette trouée. Nous ne lui en voulons pas. Du moins fonctionne-t-il comme une raquette pour une part, mais pour ce qui est du trou, quelle est la réponse ? Il n’y en a pas.
Mes chers collègues, que voyons-nous une fois de plus ? L’illustration d’un principe philosophique :
- qui est responsable du chômage ? Les chômeurs.
- qui est responsable de la pauvreté ? Les pauvres.
- qui est responsable de la maladie ? Le malade
Regardez l’intégralité de la déclaration de Jean-Luc Mélenchon
Et voilà pourquoi la réponse est : Si vous n’êtes pas vacciné, alors vous n’avez droit à rien. Regardez dans quel monde nous sommes en train d’entrer. Vous avez, comme moi, fait votre passage à la salle des quatre colonnes, collègues. Quelles sont les questions qu’on nous pose ? On nous demande si les personnes qui ne qui ne se sont pas vaccinées auront le droit d’être soignées, notamment s’ils vont aux urgences et notamment s’ils doivent être mis en réanimation. Quel est ce monde ? C’est ce monde où l’on affirme que les devoirs sont supérieurs aux droits et même préalables. C’est-à-dire la négation de tout ce qui est la pensée progressiste de notre époque et même la pensée républicaine. Le seul devoir que nous ayons est de respecter les droits des autres et le droit à la liberté ne se négocie pas, même parfois, il nous contrarie. Vous vous êtes trompé sur tout : les tests, les masques, les jauges, les vaccins, les vagues.
Au fond, au bord de l’abime, vous n’avez qu’un mot d’ordre : faisons un grand pas.
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