Monsieur Richard Bona, j’avais de l’estime pour vous, mais vous venez de la détruire pour qu’elle se transforme en un profond mépris. Vous avez insulté tout un peuple, toute une nation. Qui vous en donne l’outrecuidance, vous qui devenez les vrais singes d’une société occidentale atone, en perte de repères et de valeurs? Avec plusieurs amis, nous venons de brûler tout ce qui ressemble à vos productions dans nos discothèques, ainsi vous amuserez la galerie chez vos employeurs qui vous adulent au prorata des insultes proférées à l’endroit du pays qui vous a vu naître. Si Manu Dibango, paix à son âme, suivait ce déshonneur qui vous colle définitivement à la peau comme l’ingrat dont vous en paraissez être le modèle le plus absolu, il se retournerait dans son repos éternel. Une virtuose sans âme est un tam-tam sans écho. Dans votre sillage désormais, la sulfureuse honte! En tout état de cause, ni les mots, ni le maquillage ne feront de vous leur frère, ceux à qui vous faites apparemment plaisir vous trouveront bien un défaut de faciès pour vous ostraciser après service rendu.
Didier Badjeck
Comments