La politique est un jeu et il faut savoir être fair-play quand on a perdu. Ce précieux conseil est de Jean-Rameau Sokoudjou, chef traditionnel des Bamendjou. Le gardien des traditions ancestrales, l’un des doyens encore en fonction au Cameroun, a fait cette déclaration sur le plateau de Face à la vérité dimanche dernier sur Équinoxe Télévision. Des paroles empreintes de sagesse et de patriotisme.
Pr Maurice Kamto, président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC)
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Ces partisans de Maurice Kamto qui entachent sa réputation

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La politique est un jeu et il faut savoir être fair-play quand on a perdu. Ce précieux conseil est de Jean-Rameau Sokoudjou, chef traditionnel des Bamendjou. Le gardien des traditions ancestrales, l’un des doyens encore en fonction au Cameroun, a fait cette déclaration sur le plateau de Face à la vérité dimanche dernier sur Équinoxe Télévision. Des paroles empreintes de sagesse et de patriotisme.

Les partisans extrémistes du professeur Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) devraient s’en inspirer. Eux qui nous font croire que ce parti, pourtant créé par des Camerounais de bonne foi et de presque toutes les régions du pays comme une véritable alternative au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au pouvoir, est une affaire des ressortissants de l’Ouest. Ce qui n’est pas vrai. Plusieurs Camerounais du Nord, au Sud, de l’Est à l’Ouest ont adopté ce parti et son leader parce qu’ils voyaient en eux un autre son de cloche pour notre pays.

S’il est vrai que son président national avait volontairement dérapé en voulant passer un « concours » pour devenir Bulu lors du contentieux post-électoral de 2018 ; s’il est vrai que certaines pontes du régime de Yaoundé entretiennent les germes du tribalisme pour diviser les Camerounais, reconnaissons tout de même que certains de ceux qui disent soutenir Maurice Kamto ont un langage grossier et répugnant sur les médias et dans leur quotidien vis-à-vis des autres Camerounais. Comme si les autres Camerounais étaient à l’origine de l’échec qu’ils récitent à longueur de journée. Le rejet systématique de ceux qui n’utilisent pas les mêmes termes qu’eux pour dénoncer les maux que nous vivons tous n’encourage pas à voter pour Maurice Kamto. Juste parce qu’ils sont accros aux invectives, à la sournoiserie et au bashing, certains préfèrent ne pas glisser le bulletin dans l’urne en sa faveur.

Malgré le fait que Maurice Kamto, dans une publication sur Facebook le 5 février, ait condamné ceux qui tribalisent et rejettent les autres Camerounais en son nom, la situation persiste. Dans la diaspora, c’est pire. Certains artistes musiciens sont boycottés soit parce qu’ils ne sont pas ouvertement pro-Kamto, soit parce qu’ils ne sont pas d’une certaine région ou alors parce qu’ils ont presté à une fête organisée à Yaoundé par un membre du gouvernement. Influenceurs, hommes politiques, comédiens,…subissent cette dictature de pensée de certains compatriotes de la diaspora qui disent soutenir Maurice Kamto.

Je suggère au directoire du MRC de recadrer ces personnes qui brandissent la division des Camerounais comme un trophée de guerre. Cette façon de faire ne sert pas les intérêts du professeur Kamto qui a besoin, pour accéder à la magistrature suprême, des voix des ressortissants de toutes les régions du Cameroun.

Pour amener tous les Camerounais à adhérer au projet de société du MRC, il faut utiliser un langage approprié qui rassemble tout le monde autour d’un idéal commun. Certains mots devraient disparaître du dictionnaire des militants et sympathisants extrémistes du MRC. C’est mon avis. Les commentaires sont libres.

 

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