A la faveur du programme ‘‘Bâtisseurs résidence inversée’’, ils ont décidé d’investir au Cameroun après le séjour qu’ils y ont effectué. Du 09 au 17 décembre 2024, ces entrepreneurs vivant en France et en Afrique et issus des secteurs de l’industrie créative et culturelle, du commerce import-export, de la stratégie et de l’intelligence juridique ont participé à la résidence inversée, auquel ont également pris part des entrepreneurs camerounais.
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Attractivité: des entrepreneurs français et africains séduits par le Cameroun

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A la faveur du programme ‘‘Bâtisseurs résidence inversée’’, ils ont décidé d’investir au Cameroun après le séjour qu’ils y ont effectué. Du 09 au 17 décembre 2024, ces entrepreneurs vivant en France et en Afrique et issus des secteurs de l’industrie créative et culturelle, du commerce import-export, de la stratégie et de l’intelligence juridique ont participé à la résidence inversée, auquel ont également pris part des entrepreneurs camerounais.

Pour cette première édition de la résidence entrepreneuriale inversée, plusieurs entrepreneurs ont décidé de s’installer au Cameroun. Parmi eux, des ivoiriens, burkinabés, mais également français. Des entrepreneurs issus des secteurs de l’industrie créative et culturelle, du commerce import-export, de la stratégie et de l’intelligence juridique. C’est le cas de Jean-Patrick Bertaud. « Mon ambition pour le Cameroun c’est de créer un réel partenariat avec les institutions de droit, cabinets d’avocats, afin d’apporter des éclairages sur le droit, les législations, codes, arrêtés, décrets qui sont publiés régulièrement, mais également sur la jurisprudence », note-t-il avant de poursuivre. « Mon  expérience au Cameroun est très forte. J’ai pu rencontrer des professionnels de droit qui ont ce besoin pour défendre les intérêts des Camerounais, des employeurs, des entrepreneurs camerounais afin d’améliorer le climat des affaires, car notre ambition est aussi de rendre au Cameroun une meilleure attractivité sur la scène internationale, et entre les pays membres de l’Ohada et attirer les investisseurs à venir investir dans ce beau pays », note ce diplômé en ingénierie d’affaires et gestion des projets, spécialisé dans l’intelligence artificielle.

Dans le cadre du Programme de résidence entrepreneuriale résidence inversée dont la première édition vient d’arriver à son terme, ces entrepreneurs camerounais et étrangers ont effectué, du 09 au 17 décembre 2024, un séjour au Cameroun. Au cours de ce séjour, les participants, dont 4 entrepreneurs français vivant en France ont bénéficié d’un programme complet comprenant des formations, des rencontres B to B personnalisées, des visites d’entreprises et évènements.

Le programme, selon le Consul de France à Douala, Jean-Charles Ledot, permet au travers de mobilité croisée de faire venir des entrepreneurs de France au Cameroun et des entrepreneurs camerounais en France pour des partages d’expérience, et construire un écosystème dans lequel ils vont s’épanouir. « Il vise à accompagner l’entreprenariat. Face au problème d’employabilité des jeunes, nous avons monté ce projet pour les accompagner avec le Fonds Pierre Castel et des partenaires comme l’Ifc et l’Ambassade de France. Le programme couvre divers domaines, l’agro-industrie, l’agriculture, la pisciculture, la communication, les énergies renouvelables », renseigne le secrétaire général de la Chambre de Commerce, de l’Industrie, des Mines et de l’Artisanat (Ccima), Halidou Bello. Le Programme de résidence entrepreneuriale croisée Bâtisseurs africains, créé en 2011, a déjà permis à la Ccima de former une soixantaine de jeunes entrepreneurs qui exercent à leurs propres comptes. « Notre doléance auprès des partenaires est d’augmenter le nombre d’entrepreneurs à former, de doubler la capacité », formule le Sg.

A en croire le responsable de l’animation du Réseau Bâtisseurs africains, John Arthur Manga Kono, le programme de résidence entrepreneuriale a pour ambition de bâtir des ponts entre l’Europe et l’Afrique et de réunir des entrepreneurs de talent qui accomplissent des réalisations dans des environnements difficiles. Ils ont la capacité de transcender leur environnement pour avoir un impact concret, en créant des entreprises, en les développant, en créant de l’emploi, de la valeur. Le réseau Bâtisseurs africains les accompagne en facilitant le développement de leurs activités, les mises en relation, la transformation de leurs ambitions, en leur ouvrant les portes.

 Armel Mouanjo, correspondance particulière

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