Le Directeur de publication du journal « Le Confidentiel », Thierry Nyope tire la sonnette et appelle à une plus grande conscientisation des utilisateurs de ces infrastructures.
Partant d’un certain nombre de constat et surtout celui selon lequel il ne passe pas de semaine sans qu’on enregistre des cas d’accidents parfois mortels sur l’ancien pont sur le Wouri, une recrudescence qui, de l’avis de Thierry Nyope, Directeur de publication de l’hebdomadaire bilingue « Le Confidentiel » et de la chaîne de télévision en ligne « Reflets d’Afrique » et de ses équipes de reportage, serait due à la présence des rails sur cet ouvrage d’art construit entre 1951 et 1954. Dans son argumentaire, et pour justifier le soutien sollicité dans le cadre de son plaidoyer, le Dp fait cas de ce que les engagements pris n’ont pas été respectés : « …pourtant, lors de la cérémonie de pose de la première pierre du 2ème pont sur le Wouri, le président Paul Biya avait souligné avec emphase que l’ancien pont sera aménagé pour la circulation des engins à deux roues et des piétons », relève-t-il avant d’ajouter : « Mais plus de 10 ans après, les rails continuent d’endeuiller de nombreuses familles. Et dans l’espoir de fuir la mort, nos compatriotes préfèrent de plus en plus passer par le deuxième pont sur le Wouri. Et même là-bas, les mauvaises pratiques de circulation sur cet axe routier réservé aux véhicules et autres engins lourds, causent des morts à la pelle. »
A la considération de ce « spectacle effarant qui nécessite d’urgence une vive réaction des pouvoirs publics, le journal Confidentiel et le Syndicat des professionnels de moto taxi du Cameroun (Synpromotacam), dans le cadre de leurs missions sociétales, entendent lancer une série d’actions qui aideraient à lutter efficacement contre les accidents de la circulation, touchant principalement les conducteurs des engins à deux roues sur les deux ponts sur le Wouri ». « Ce combat est citoyen. C’est une affaire de tous et de chacun », indique-t-il.
Certes ce plaidoyer ainsi lancé a toute sa raison d’être. Mais serait-il à croire qu’il s’agit d’une rencontre de plus, une rencontre de trop quand on sait que la grande majorité des cas d’accident enregistrés sur la voie publique au Cameroun en général et sur les deux ponts sur le Wouri, sont dus à des causes humaines ? Mais puisqu’il s’agit de sauver des vies, assurément qu’aucune initiative ne serait de trop. Venant d’un responsable de médias, elle serait plutôt à encourager.
MPA
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