La capitale camerounaise accueille, du 15 au 18 octobre 2024, la session conjointe du Comité intergouvernemental des hauts fonctionnaires et experts de l'Afrique. Il sera question de réfléchir sur les questions de recherche et d'innovation technologiques en étendant le champ d'application de ces dernières dans le processus d'industrialisation et de diversification économique en Afrique centrale et de l'Est.
Jean Luc Mastaki, Directeur du bureau sous-régional pour l'Afrique centrale de la Commission économique pour l'Afrique des Nations unies
A la UneAfriqueEconomieInternational

Cameroun: Yaoundé, capitale africaine de la diversification économique

0

La capitale camerounaise accueille, du 15 au 18 octobre 2024, la session conjointe du Comité intergouvernemental des hauts fonctionnaires et experts de l’Afrique. Il sera question de réfléchir sur les questions de recherche et d’innovation technologiques en étendant le champ d’application de ces dernières dans le processus d’industrialisation et de diversification économique en Afrique centrale et de l’Est. 

En prélude à cette rencontre, une conférence de presse a eu lieu le 04 octobre dernier au siège de la CEA à Yaoundé. Présidée par Jean Luc Mastaki, Directeur du bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la CEA qu’accompagnaient ses collègues dont Dr Adama Coulibaly, économiste en chef dans ladite institution. Les hommes de médias ont été édifiés sur les enjeux, les recommandations et les différentes attentes au sortir de ce grand rendez-vous.

Prendront part à cette session des ministres, des chefs des institutions et leurs collaborateurs de haut rang, des représentants des États membres de la CEA, de l’Union Africaine, des communautés économiques régionales,  des organisations de la société civile, des groupes de femmes et des jeunes, des groupes de travail stratégique et bien d’autres experts.

La réunion sera placée sous le thème de la « Mise en œuvre rapide des solutions de recherche et d’innovation pour accélérer la diversification économique en Afrique centrale et de l’Est ». Cette thématique trouve sa justification dans la déclaration des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine qui, à l’issue de leur sommet extraordinaire en avril 1980 à Lagos, au Nigeria, se sont engagés dans le plan d’action de Lagos dans la promotion de la science, la technologie et l’innovation au service du développement du continent, et plus récemment encore, en juin 2014, ont renouvelé leur engagement en adoptant la stratégie décennale pour la science, la technologie et l’innovation pour l’Afrique (STIS-2024), appelant, pour l’essentiel, les pays membres à passer à l’action pour accélérer le pas vers le passage à des économies assurément impulsées par l’innovation.

Durant ces quatre jours, des documents de travail préparés par la CEA seront présentés et examinés. L’objectif est d’examiner les questions réglementaires liées au mandat et au fonctionnement des bureaux sous-régionaux d’Afrique centrale et de l’Est, de permettre aux experts d’échanger sur les questions de développement économique et social, afin d’identifier des options réalistes, intégratives et durables en relation avec le thème.

De manière spécifique, différents points seront abordés entre autres, les enjeux et les défis majeurs liés au renforcement des capacités technologiques des pays d’Afrique centrale et de l’Est dans leur quête d’industrialisation et de développement en tant qu économies compétitives, créatives, prospères et résilientes; comment faciliter le transfert de connaissances entre pays et créer ainsi un environnement propice à l’établissement de plateformes régionales de collaboration efficace.

Quels rôles peuvent jouer la pénétration croissante d’internet et la diffusion rapide des technologies numériques à travers les pays dans l’augmentation de la capacité technologique des africains ? Quels sont les rôles potentiels de la promotion des chaînes de valeur régionales à fort potentiel et de la Zlecaf ? Comment stimuler l’industrialisation en accélérant la diffusion de la diversité technologique et en favorisant la collaboration régionale…

Sont attendus au terme de ces travaux : un relevé des conclusions qui synthétise les présentations, les débats et leurs principales décisions, ainsi que les recommandations, notamment celles visant une amélioration des activités menées par les bureaux sous-régionaux de l’Afrique centrale et de l’Est, ainsi qu’un rapport qui rendra compte des débats de manière détaillée.

A noter que le Comité intergouvernemental des Hauts fonctionnaires et d’Experts (CIE) est l’organe de supervision des activités des Bureaux sous-régionaux (BSR) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Il constitue un forum d’échange entre les experts originaires des États membres, des communautés économiques régionales, et de leurs institutions spécialisées, le secteur privé, les chercheurs, la société civile et les autres partenaires techniques et financiers. Le CIE se réunit tous les ans pour définir et contrôler la mise en œuvre du programme de travail des BSR et discuter des principaux enjeux et défis liés au développement économique et social de chaque sous-région en vue de formuler des recommandations appropriées pour y faire face.

Après le dévoilement de sa maquette en décembre, Paul Biya pourrait faire un clin d’œil à Ndollè City dans son discours de fin d’année

Previous article

RSE et environnement : l’urgence pour les entreprises de s’engager face à la pollution

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *