De la mise au point faite par deux coréalisatrices, il est question de dégager leur responsabilité face aux agissements pervers visant à extorquer des fonds aux honnêtes camerounais pour des fins inavouées.
« Le monde est formidable, vivons seulement », disait Paul Ngounou de regrettée mémoire. Il est si formidable qu’au lieu que certains Camerounais mettent à contribution leurs méninges pour faire comme Solange Edimo et Cathy Meba qui ont eu l’ingénieuse idée de coréaliser le film documentaire « Paul Biya, un grand homme d’Etat, au destin prodigieux », agissent plutôt dans le sens d’extorquer de l’argent à leur concitoyen. Tant, depuis la présentation en grande première, le 10 mars 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé, et qui se poursuit Région après Région, le documentaire est accueilli avec ferveur, enthousiasme et une formidable mobilisation populaire.
Il faut bien dire que la tournée de projection dans les Régions de ce Film-Événement mettant en lumière, dans l’absolue véracité des faits, têtus et imperturbables, l’immense œuvre du président de la République, Paul Biya, en vue de la construction d’un « Cameroun moderne et démocratique, uni et indivisible », aujourd’hui résolument en marche vers son émergence, en sera à sa quatrième étape à Bafoussam, le 24 août 2024, après Bertoua, Douala et Maroua. Les risques de dérapages sont de plus en plus présents. Il est fait cas de ce que certains esprits malins se sont mis en droit de procéder à des collectes de fonds pour des raisons dont ils sont les seuls à pouvoir justifier.
Solange Edimo et Madame Cathy Meba ont donc tenu à faire la mise au point suivante : « Le succès de ce film historique, coréalisé main dans la main, sous la supervision technique du Représentant du Cabinet Civil de la présidence de la République, S. M. Charles Atangana Manda, est l’illustration même d’une remarquable œuvre collégiale bien inspirée, bien pensée et communément produite. La coréalisatrice, Madame Cathy Meba, et le superviseur technique, S. M. Charles Atangana Manda, ne sont, en aucune façon, et, ni de près, ni de loin, mêlés aux activités de collecte, de gestion, de réception ou d’utilisation des fonds collectés par les Comités régionaux d’organisation des cérémonies de projection de ce film documentaire ». Ceux qui se laisseraient piéger par ces escrocs d’un autre genre, devraient savoir, comme disait Jean de Lafontaine : « Apprenez que tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute ». Pour des besoins alimentaires, le « destin prodigieux » de Paul Biya ne saurait être terni. Alors vigilance !
MPA
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