Kemi Seba n’est plus citoyen français depuis ce mardi 9 juillet 2024. Le franco-béninois qui a quitté son pays de naissance depuis bientôt 14 ans, s’est vu retirer la deuxième nationalité à cause de ses positions anti-françaises qui mettent à mal les intérêts de Paris en Afrique.
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Déchu de sa nationalité française, le panafricaniste Kemi Seba se sent « libéré de ce fardeau »

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Kemi Seba n’est plus citoyen français depuis ce mardi 9 juillet 2024. Le franco-béninois qui a quitté son pays de naissance depuis bientôt 14 ans, s’est vu retirer la deuxième nationalité à cause de ses positions anti-françaises qui mettent à mal les intérêts de Paris en Afrique.

Le promoteur de l’ONG Urgences Panafricanistes a réagi à cette décision des autorités françaises sur X. « Plus de nationalité française ? Gloire à Dieu.  Libéré je suis de ce fardeau », s’est-il réjouit.

Accusé par Paris de rouler pour la Russie en Afrique, le panafricaniste révèle les véritables motivations de sa lutte acharnée contre la France : « J’ai quitté la France depuis bientôt 14 ans à cause de sa politique néocoloniale et de sa négrophobie  systémique que je combats depuis  l’Afrique frontalement; j’ai de plus  brûlé le passeport depuis plusieurs mois déjà. Me retirer la nationalité car je critique votre néocolonialisme est, chères autorités françaises, une reconnaissance (très peu stratégique) de votre part,  de l’efficacité de mon travail politique contre vous autres, les tenants de cette  Françafrique ».

Kemi pense que la décision du conseil d’Etat vient très en retard, mais « mieux vaut tard que jamais ». « Ma lettre de demande d’abandon de nationalité trônait, comme nous l’avions annoncé au conseil d’État, sur le bureau de mon avocat depuis plusieurs mois au cas où ce même conseil  désavouerait  le ministère de l’Intérieur ».

Pour Kemi Seba, « tout rentre dans l’ordre désormais. C’est maintenant que tout commence. Courage à vous, car vous venez de nous rajouter des tonnes de litres d’essence dans notre moteur politique », a-t-il conclu sur X.

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