Pendant que des Ong font feu de tout bois pour légitimer l’interruption volontaire de grossesse au Cameroun, Mgr Jean Mbarga joint sa voix à celle du gouvernement pour barrer la voie à cette pratique.
Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé
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Cameroun : l’Eglise catholique s’oppose à la pratique de l’IVG

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Pendant que des Ong font feu de tout bois pour légitimer l’interruption volontaire de grossesse au Cameroun, Mgr Jean Mbarga joint sa voix à celle du gouvernement pour barrer la voie à cette pratique.

Dans son homélie de ce dimanche 12 mai 2024, Monseigneur Jean Mbarga a donné sa position sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) au Cameroun. Pour l’archevêque métropolitain de Yaoundé, cette pratique adoptée en France est une abomination que certaines Organisations non gouvernementales (Ong), en perte de valeurs et visiblement en mission, veulent légitimer dans notre pays. «Restons en veille face à la propagation de l’IVG. Laissons naître nos enfants afin qu’ils soient la source de l’espoir dans les familles », a conseillé l’homme de Dieu.

La sortie de Mgr Jean Mbarga intervient deux mois après un communiqué menaçant de la ministre camerounaise de la Promotion de la femme et de la famille sur le même sujet. En effet, le 22 mars dernier, Marie Thérèse Abena Ondoa a adressé une correspondance aux délégués régionaux de son ministère pour leur demander de mettre en place des dispositifs de veille sur les actions des Ong qui roulent pour la pratique de l’IVG au Cameroun.

La pratique de l’IVG est un acte réprimé par le code pénal camerounais. Aux termes de l’article 337 (1), « est punie d’un emprisonnement de quinze (15) jours à un (1) an et d’une amende de cinq mille (5 000) à deux cent mille (200 000) francs ou de l’une de ces deux peines seulement, la femme qui se procure l’avortement à elle-même ou qui y consent ». Selon l’alinéa 2 du même article, la peine d’emprisonnement est de « un (1) à cinq (5) ans et d’une amende de cent mille (100 000) à deux millions (2 000 000) de francs celui qui, même avec son consentement, procure l’avortement à une femme ». La législation autorise la pratique lorsque la grossesse met la vie de la mère en danger ou si celle-ci est le fruit d’un viol.

 

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