La promotion de leurs droits était au centre d’un atelier tenu du 29 au 31 janvier 2024 à Douala. Au menu des échanges, améliorer l’accès des handicapés à leurs droits au Cameroun et outiller les professionnels du droit sur le contenu de la CDPH.
Le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale, a ouvert avant-hier à Douala, un atelier de formation des formateurs sur la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes ayant une déficience. Cet atelier a pour principal objectif, le renforcement des capacités des professionnels du droit sur la mise en œuvre de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).
La cérémonie d’ouverture desdits travaux, s’est tenue sous la houlette de Maurine Ndifor, Directrice de la promotion et de la protection des personnes handicapées et âgées, au ministère des Affaires sociales. Elle représentait le ministre empêché.
La CDPH vise à « promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et promouvoir leur dignité intrinsèque », fait savoir Maurine Ndifor. Adoptée le 13 décembre 2006 par l’Assemblée générale des Nations unies, elle a été ratifiée en 2021 par le Cameroun et mise en vigueur le 28 octobre 2023, en vue d’assurer le respect de la progression des droits des handicapés dans le pays.
Cependant, malgré son existence, ces personnes font toujours face à « des défis importants dans la pleine jouissance de leurs droits. L’une des raisons est la sensibilisation insuffisante des professionnels du droit en ce qui concerne les droits des personnes handicapées », renseigne le CDPH-AC.
Au Cameroun, l’effectif des personnes handicapées est estimé à « trois millions quatre cent quatre-vingt-sept mille deux cents(3487200), soit trois cent quarante-huit mille sept cent vingt (348720) enfants et six cent quatre-vingt-dix-sept mille quatre cent quarante (697440) femmes », fait savoir la représentante du Minas. Encourageant les participants à susciter des acteurs et l’application des droits des personnes handicapées, Maurine Ndifor les exhorte également à « suivre avec attention les enseignements afin de les transmettre et en vue de répondre aux aspirations réelles des personnes handicapées ».
Comments