A l’ouverture de l’atelier y relatif hier à Douala, le Commissaire en charge du département des politiques économiques, monétaires et financières de la Cemac, Nicolas Beyeme Nguema a dénoncé les dysfonctionnements de l’Observatoire trois ans après l’installation des points focaux.
Le Commissaire en charge du département des politiques économiques, monétaires et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a procédé hier mercredi 24 janvier 2024, à l’ouverture des travaux portant sur le renforcement des capacités des points focaux de l’Observatoire du climat des affaires de l’institution sous-régionale.
L’Observatoire du climat des affaires vise principalement trois objectifs à savoir: « Favoriser une meilleure connaissance de l’environnement du climat des investissements à travers la collecte, le traitement et la diffusion de l’information sur les environnements macroéconomique et microéconomique ; Fournir aux acteurs du système d’informations, la base référentielle nécessaire au développement des investissements et des affaires à partir des données techniques et économiques utiles, fiables et normalisées ; Favoriser des échanges et des plateformes d’échanges d’expériences entre les différents intervenants publics/institutionnels et privés dans le but d’améliorer le fonctionnement et la compétitivité des filières ciblées ».
Renforcement des capacités des points focaux
Près de 11 ans après son lancement et 3 ans après son adoption et l’installation des points focaux, l’Observatoire « n’a vraiment jamais pris son envol à cause de multiples contraintes dont, un cadre institutionnel mal adapté, un manque de moyens humains et financiers, un problème méthodologique lié à la collecte des données », dénonce Nicolas Beyeme Nguema, Commissaire en charge du département des politiques économiques, monétaires et financières de la Cemac.
C’est en vue d’améliorer cette situation et renforcer les capacités des points focaux de l’Observatoire, qu’un atelier s’est ouvert hier dans la capitale économique camerounaise. Il se déroule du 24 au 26 janvier 2024.
Pendant trois jours, « on va leur donner la méthodologie nécessaire à la collecte de données premièrement. Deuxièmement, la méthodologie nécessaire à l’usage de la plateforme qui a été mise en place à cet effet », déroule Nicolas Beyeme Nguema. Au terme de ces travaux, les participants devront pouvoir « enregistrer les informations collectées, les mettre en synergie, de manière à avoir une vision complète de la situation du climat des affaires dans la zone Cemac », ambitionne le Commissaire.
Pour atteindre ces objectifs, la Commission de la Cemac a fait appel à l’expertise de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi), représentée pour la circonstance par Patrick Plane, responsable de la compétitivité à la Ferdi.
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