Dans un communiqué, le Parti de l’Alliance Libérale (PAL) dénonce l’interdiction de défiler imposée à son parti ce lundi 20 mai 2024, à l’occasion de la 52ème édition de la fête nationale.
Le président national du PAL, Célestin Bedzigui qualifie cette décision d’injustifiable et de régression politique, mettant en lumière une tentative de musellement de la voix populaire.
L’interdiction, justifiée par l’absence de représentation du PAL à l’Assemblée Nationale, est contestée par le parti qui souligne sa légitimité électorale à travers ses représentants au niveau communal.
En effet, conformément à l’article 121 de la loi portant code électoral, le PAL est habilité à investir un candidat à l’élection présidentielle, démontrant ainsi sa représentativité au sein de la nation.
Le PAL dénonce également le caractère antidémocratique de cette mesure, soulignant que la volonté d’une « caste politique de confisquer la République est incompatible avec les valeurs d’unité et de vivre ensemble prônées par le gouvernement ».
Pour le leader de ce parti politique, en privant les partis politiques majoritaires de leur droit à la représentation lors des festivités nationales, les autorités démontrent un mépris flagrant pour la démocratie et la volonté populaire.
Célestin Bedzigui met en garde contre les provocations visant à pousser le peuple à la violence, rappelant les épisodes sombres de l’histoire du pays où l’armée a été utilisée pour réprimer les manifestations. Toutefois, le PAL refuse de céder à cette stratégie et appelle à l’unité politique en vue des élections de 2025.
En conclusion, le PAL exhorte les citoyens à s’inscrire sur les listes électorales en vue du scrutin de 2025, déclarant que ce sera le moment pour « la classe politique et le peuple de prendre leur revanche dans les urnes et de restaurer la démocratie bafouée ».
Pierre Laverdure Ombang
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