Taxis de Douala. image d'archives
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Transports urbains : le prix du taxi grimpe de 100 FCFA à Douala

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Suite à l’augmentation des prix du carburant à la pompe, le 1er février 2023, certains conducteurs de motos et taxis passent à la vitesse supérieure et fixent un nouveau tarif.  

 100 FCFA. C’est « le centime de trop » qui a été ajouté sur le prix des produits pétroliers, décrient certains conducteurs. Au carrefour Ndokoti ce lundi 5 février 2023, la circulation semble plutôt déserte. Des motos et taxis y sont garés de part et d’autre. A tout bout de champ, on entend les destinations suivantes : « Bonaberi » ; « Akwa » ; « PK 14 » ; « Bonamoussadi » ; « Logpom ». Ils sont stationnés ici depuis plus de 45 minutes, mais n’ont encore aucun passager.

Les clients eux, proposent leurs destinations mais repartent à pied, le visage froncé, en vociférant à cause du prix trop élevé. «D’habitude, je paie 500 FCFA pour Bonaberi. Mais aujourd’hui, on me raconte que c’est maintenant 600-700 FCFA. C’est quelle histoire ça ?  Donc comme le prix du carburant a augmenté, nous devons mourir  ?», s’interroge Leslie Bouogning, toute furieuse.

Pour ne pas perdre de temps dans les discussions, Vannelle, Cindy et Pascale optent pour la marche à pied. « Le trajet Ndokoti-PK 14 qui coûtait 250 FCFA, est passé à 300 FCFA. On va marcher jusqu’au carrefour Cité. Peut-être que ce sera plus abordable là-bas», espèrent-elles.    

 Les pompistes font le malin

Selon certains conducteurs, la phrase « j’ai l’habitude de  payer telle somme »,  ne devrait plus exister dans le vocabulaire des clients. Car, pour se déplacer, il faut négocier. « A l’heure actuelle c’est le principe de gré à gré qui s’applique. C’est-à-dire que, je te donne mon prix, si ça te convient on part, si ça ne t’arrange pas, tu pars chercher ailleurs », explique Abdoul Asser, conducteur de taxi.  

 En plus de la situation difficile causée par la hausse des prix du carburant, les pompistes ne font pas de cadeau aux chauffeurs. «J’ai l’impression que les pompistes profitent de cette homologation des prix pour faire n’importe quoi. Avant j’achetais le carburant de 1000 FCFA, on me pompait 1,59L. Aujourd’hui, où les prix du carburant ont augmenté de 100 FCFA, je donne 1100 FCFA on me pompe soit 1,50 ou 1,52L. Ça veut dire que même les pompistes nous volent», dénonce Christian Peujeu, conducteur de moto-taxi.    

                                                                           Fadira Etonde, stagiaire

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