By Le Directeur de publication de « Le Cactus » Albert Anatole Ayissi dénonce le silence suspect du ministère de la Communication et du Conseil national de la communication face à la montée en puissance des pratiques contre-nature « portées et animées » par le câblo-opérateur français.
Albert Anatole Ayissi ne décolère pas ce mardi 6 juin 2023. A l’entame du programme « Presse à la Une » présenté par Assam Zili sur la chaîne de télévision panafricaine For You Media Africa, le journaliste et Directeur de publication de Le Cactus pousse un coup de gueule contre le câblo-opérateur français Canal+ : « Dans mon pays le Cameroun, régulièrement, le Conseil national de la communication (Cnc) ainsi que le ministère de la Communication, donnent souvent les uppercuts aux médias, ainsi qu’aux Hommes de médias relativement aux dérives d’ordre déontologique, sauf que nous avons dans notre enclos colonial qu’on appelle le Cameroun, un câblo-opérateur qui a envahi tout le territoire national avec ses images qui font, par-devers des bandes dessinées, la promotion de l’homosexualité. Il s’agit là d’une problématique qui devrait intéresser les autorités et les organismes en charge de la régulation du secteur des médias au Cameroun. »
Le journaliste camerounais justifie son mécontentement : « je trouve inadmissible que je débarque chez moi, je trouve les enfants en train de regarder des bandes dessinées et dans ces bandes dessinées, on voit deux jeunes filles en train de s’embrasser et deux jeunes garçons en train de s’embrasser. Je trouve cela incurable parce que chez nous, dans le contexte camerounais, nos us et coutumes n’acceptent pas l’homosexualité, nos lois n’acceptent pas l’homosexualité. Je demande au Conseil national de la communication et au ministère de la Communication de s’intéresser à la perversion qui est portée et animée par Canal+ ».
Dans la même mouvance, un visuel en circulation sur les réseaux sociaux demande à Canal+ d’arrêter son « influence gay sur nos enfants ». « Dans toutes les publicités et dans presque tous les films diffusés sur les chaînes du bouquet, on retrouve des couples gay », constate un internaute, qui demande aux dirigeants africains, de « mettre fin à la promotion des contre-valeurs occidentales en Afrique par le canal de Canal+ ».
Simon Keng
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