Dans son ouvrage « Le droit à la santé au Cameroun », publié le 23 décembre 2019 aux éditions l’Harmattan Cameroun, Christophe Foe Ndi fait l’état des lieux de ce qu’il qualifie de délicate dialectique des moyens et résultats. Un diagnostic et des pistes de solutions qui interviennent alors que le pays a maille à partir avec ses milliers de patients pris en charge ça et là à travers le triangle national.
Couverture du livre "Le droit à la santé au Cameroun"
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Prise en charge sanitaire en Afrique : un Camerounais de l’école française prescrit le retour aux sources

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Dans son ouvrage « Le droit à la santé au Cameroun », publié le 23 décembre 2019 aux éditions l’Harmattan Cameroun, Christophe Foe Ndi fait l’état des lieux de ce qu’il qualifie de délicate dialectique des moyens et résultats. Un diagnostic et des pistes de solutions qui interviennent alors que le pays a maille à partir avec ses milliers de patients pris en charge ça et là à travers le triangle national.

De la tuberculose, au Vih/Sida, en passant par les malades d’insuffisance rénale notamment les hémodialysés et les personnes infectées par les hépatites virales(B) pour ne citer que ces cas de figure, le malaise est grand, malgré les efforts du gouvernement.

Malgré la subvention de certains coûts d’examens et des traitements liés à ces problèmes de santé publique, la demande reste forte. Du coup, c’est bonjour les pénuries, quand ce ne sont pas les pannes des équipements médicaux-sanitaires. Sur le terrain, la réaction ne se fait pas attendre, avec les mouvements d’humeur, des patients qui s’estiment abandonnés dans leurs galères par les pouvoirs publics.

Une épine dans les bottes du gouvernement, qui mérite une riposte maximale, efficiente et efficace. Question : que faire pour limiter la saignée et apporter une réponse optimale ? Une question à la quelle Christophe Foe Ndi, docteur en droit et passionné de recherches, propose des axes de réflexion.

Dans cet ouvrage intitulé « Droit à la santé au Cameroun », préfacé par Guylène Nicolas, maitre de conférence à la faculté de droit d’AIX Marseille Université, l’auteur évalue à la fois la capacité des mesures, des moyens et des institutions mis en place par l’Etat camerounais, pour répondre aux besoins des populations.

Postfacé par Samuel Jacques Priso Essawe, enseignant chercheur et maitre de conférences en droit public à Avignon Université, il  ressort de ce livre, que le droit à la santé, pour être mieux protégé, nécessite la mise en place de mécanismes supplémentaires. Des mécanismes supplémentaires tels que la couverture sanitaire universelle de même que l’aménagement de l’offre de soins et de médicaments issus de la médecine traditionnelle et de la pharmacopée africaine. Et sur ce dernier point, ce n’est pas la flore de la forêt africaine encore moins le savoir-faire en matière de recherches qui nous feront défaut. Vivement un sursaut africain ! Et ça Christophe Foe Ndi, promoteur du site éco touristique Ecopark Cameroon, président fondateur de l’Ong Ecopark Cameroon Foundation et membre du cercle de réflexion du Scientific Center for Health, l’a compris.

Elthon Djeutcha

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