Le sujet fait l’objet d’un symposium de trois jours organisé à Douala par le BSR-AC de la CEA en collaboration avec la CEMAC,  le PNUD,  l’ONUDI, la CUA, la BAD et d’autres partenaires stratégiques. 
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Opérationnalisation des zones économiques spéciales de nouvelle génération en Afrique : œuvrer pour une harmonisation réussie

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Le sujet fait l’objet d’un symposium de trois jours organisé à Douala par le BSR-AC de la CEA en collaboration avec la CEMAC,  le PNUD,  l’ONUDI, la CUA, la BAD et d’autres partenaires stratégiques. 

La rencontre de Douala se situe dans le prolongement des sessions de travaux du Comité intergouvernemental des experts et hauts fonctionnaires organisé en 2022 aux Seychelles. Ce webinaire sous régional porte sur les enjeux et les opportunités des Zones économiques spéciales (ZES) de nouvelle génération pour la diversification économique et l’industrialisation en Afrique centrale. Il vise à promouvoir et opérationnaliser les zones économiques spéciales de nouvelle génération en Afrique en général, et en Afrique centrale, en particulier. Il est question de réunir autour d’une même table les gouvernements, le secteur privé, les institutions financières, les partenaires de développement, afin d’asseoir une ligne de conduite à même de faciliter et d’accélérer l’opérationnalisation des Zones économiques spéciales de nouvelle génération en Afrique centrale, en tant qu’instrument d’industrialisation inclusive et durable et de diversification économique dans les Etats membres.

En d’autre termes, il s’agit de renforcer les capacités des décideurs et autres acteurs de la sous-région sur les ZES de nouvelle génération, en Afrique centrale, afin de leur permettre de prendre des décisions les mieux adaptées en vue de la mise en place de ces zones et davantage de leur opérationnalisation. C’est conséquemment que l’on s’est appesanti sur les avantages économiques, fiscaux et commerciaux ainsi que sur le cadre réglementaire des ZES, et sur la contribution des ZES aux objectifs de développement durable, à l’Agenda 2063 de l’UA, à l’opérationnalisation des stratégies industrielles, et au développement des chaînes de valeur à fort potentiel. Il s’agit aussi de renforcer les cadres de coopération par la force du partenariat et du collectif en mobilisant des experts sur la mise en œuvre des ZES en Afrique, des investisseurs stratégiques, des organisations internationales, bailleurs de fonds et tout autre agent ou moteur de changement intéressé à aider les pays et communautés économiques de la sous-région à s’instruire avant de construire leurs ZES nouvelle génération et les accompagner dans ce processus. « Ce symposium organisé par les différents partenaires au développement (BSR-AC de la CEA en collaboration avec la CEMAC, le PNUD,  l’ONUDI, la CUA, la BAD) ne vise qu’une chose : la recherche des solutions au plan conceptuel, au plan opérationnel afin que les zones économiques spécialisées de nouvelle génération, ce nouveau concept partagé par tous les gouvernements, contribuent de manière effective à la diversification des différents pays concernés », a notamment fait savoir Amidou Moundi, Conseiller technique au ministère des Mines, de l’industrie et du développement technologique (MINMIDT), représentant du gouvernement camerounais à cette rencontre.

Il s’agit donc de co-créer une plateforme régionale de partenaires de mise en œuvre pouvant accompagner les pays de la sous-région dans leurs efforts sans cesse renouveler d’accélération et d’expansion industrielle ; identifier les lacunes en matière de capacités et autres besoins qui pourraient être pris en compte dans le cadre d’un programme conjoint sur les ZES en Afrique centrale, qui aura pour objectif d’accompagner les États de la sous-région dans le développement et la gestion des ZES plus inclusives et durables.

 

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