Laure Kamdem est condamnée sur une chaise roulante
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Lynchage de la SABC: David Eboutou noie Laure Kamdem

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L’influenceur web et l’ancienne commerciale de la Société anonyme des Brasseries du Cameroun qui dit avoir été victime d’un accident de travail, se contredisent dans leurs nombreuses sorties médiatiques contre le brasseur.  

L’affaire Laure Kamdem contre la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) n’a pas encore livré tous ses secrets. L’ancienne commerciale de la société brassicole, désormais condamnée sur une chaise roulante, jure avoir été victime d’un accident de travail à la SABC avant d’être licenciée par la direction générale.

La jeune femme fait entendre ses cris de détresse à travers les réseaux sociaux et la presse écrite. Par ailleurs blogueuse, elle est soutenue dans cette démarche par le lanceur d’alertes David Eboutou, très actif sur Facbook. Ce dernier défend mordicus Laure Kamdem, sans se soucier de la version des faits des responsables de la filiale du groupe Castel. Ce qui n’augure pas un lendemain meilleur entre la Camerounaise et son ancien employeur. Emmanuel de Tailly, le directeur général du groupe SABC s’est dit disponible, au cas où Laure Kamdem solliciterait un arrangement à l’amiable, même s’il ne se reconnaît pas dans ses déclarations contre sa structure.

Laure Kamdem corrige David Eboutou dans Essigan  

Il y a quelques semaines, La Plume de l’Aigle s’est rapprochée de Laure Kamdem pour en savoir davantage sur cette affaire. Elle nous a réorientés vers les publications de David Eboutou, qu’elle-même contredit pourtant dans une interview qu’elle a accordée à l’hebdomadaire Essigan.

Dans l’une de ses publications, David Eboutou informe ses followers que les examens prescrits par l’hôpital étaient « entièrement supportés par sa pauvre maman partie de Bafoussam.» Il est contredit par  la concernée dans Essigan. « En ce moment-là, la SABC considérait encore que c’était un accident de travail. Etant donc en partenariat, ils m’ont pris en charge dans le centre sus-indiqué (Centre des maladies respiratoires)», recadre-t-elle.

Dans une autre publication, David Eboutou affirme que  « tous les médecins auront la même sentence unanime, à savoir que Laure Kamdem aurait dû être conduite dans un véritable centre de réanimation après son accident de travail, car cela s’apparentait davantage à un problème cérébral dont la prise en charge à ce niveau avancé aurait dû nécessiter une évacuation sanitaire. »

La concernée va encore corriger son « avocat » dans la grande interview citée supra, dans laquelle elle explique que « des examens ont encore été prescrits. A un moment ils ont pensé aux troubles neurologiques. J’ai continué avec la rééducation, après l’on m’a renvoyée à la maison. Toujours est-il qu’on n’a jamais trouvé exactement ce qui me donne des crises. »

Selon certaines indiscrétions, Laure Kamdem réclame 303 millions de francs CFA à la SABC. Un montant que l’entreprise n’est pas prête à débloquer. Au cours d’une réunion avec certains collaborateurs sur ce dossier, Emmanuel de Tailly, a été informé de ce que Laure Kamdem voulait un arrangement à l’amiable. Juste après cette annonce, les publications de la plaignante et David Eboutou sur Facebook contre la société brassicole sont venues prouver le contraire.

Même la descente sur le terrain d’une équipe du ministère du Travail et de la sécurité sociale au mois de juin 2020 n’a pas réussi à calmer Laure Kamdem et ses nombreux soutiens médiatiques qui tentent d’influencer le rapport final de l’enquête attendu par le gouvernement. Nous reviendrons prochainement sur les contradictions.

Didier Ndengue

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