Accident de Santchou
BrèvesCamerounSociété

Les propositions de James Mouangue Kobila pour réduire les accidents de circulation au Cameroun

0

Après l’accident sur la falaise de Santchou dans la région de l’Ouest, la semaine dernière, le président par intérim de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés demande au gouvernement à prendre des mesures strictes.

Pour prévenir la plus part des accidents tragiques sur nos routes, la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl) propose au gouvernement camerounais de renforcer les contrôles de sécurité routière ainsi que les contrôles de l’utilisation et du transport des produits dangereux.

Les conclusions de l’enquête préliminaire menée par la Commission sur le drame national survenu sur l’axe routier Dschang-Douala, le mercredi 27 janvier 2021 aux environs de 3h révèlent que l’incendie qui s’est déclaré peu après la collision entre le bus de 90 places assises de l’agence de transport interurbain Menoua voyage immatriculé LT 954 IX et la camionnette de marque Toyota Dyna immatriculé LT 485 CN était inévitable.

En effet la camionnette transportait un liquide inflammable, précisément le carburant frelaté. Le choc entre les deux véhicules a occasionné un brasier qui s’est répandu à la vitesse grand V du fait de l’explosion des récipients contenant le carburant frelaté. Le bilan de drame d’après l’institution indépendante fait état de 53 morts calcinés, 29 blessés graves pris en charge à l’hôpital de District de Dschang, soit 82 victimes.

Propositions

La commission invite le gouvernement à prendre des mesures strictes pour renforcer les contrôles de sécurité routière, ainsi que le contrôle de l’utilisation et du transport des produits dangereux, à veiller à l’application des sanctions prévues par la réglementation en vigueur au sujet des infractions routières, à l’entretien permanent des infrastructures routières et à l’intensification de la sensibilisation des usagers sur le codes de la route et les comportements responsables.

Par la voie de son président intérimaire, James Mouangue Kobila, l’organisme dit avoir observé que la recrudescence des accidents de circulation est due en grande partie « aux excès de vitesse, au transport inopiné des produits dangereux, aux surcharges, aux dépassements fantaisistes, aux mauvais stationnements, à l’ivresse au volant, au défaut de vignette technique valide pour les véhicules en circulation, Les risques encourus par des agences qui effectuent des voyages de nuit malgré l’état de fatigue de certains de leurs chauffeurs et la complaisance des agents publics et privés commis au contrôle de sécurité ».

La commission relève également que le mauvais état de « certaines de nos routes mal entretenues, l’absence des panneaux de signalisation à certains endroits » sont des facteurs qui contribuent à la multiplication des accidents de circulation au Cameroun.

En rappel, le 27 décembre 2020 dans la localité de Ndikinemeki dans le département du Mbam-et- Inoubou, un accident a fait 37 morts et 27 blessés, le 17 janvier 2021 dans la localité de Nkondjock, département du Nyong-Ekelle, un accident de la circulation a fait 5 morts et plusieurs blessés. Le 21 janvier 2021 à Akok, localité située à Mbalmayo et Sangmelima, 6 élèves ont trouvé la mort sur la route.

Yves Sandjo

Comment reconnaitre un produit « Made in Central Africa »

Previous article

Face à une science à bout de souffle, Dr Charles Hopson déconseille le vaccin anti-covid 19 aux africains

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *