La présidente fondatrice de l’Organisation non gouvernementale ‘’Femmes fortes, femmes debout malgré tout’’ milite pour une polygamie saine.
«Je le dis par expérience. Je sors d’un mariage. Je sentais que je n’arrivais pas à satisfaire mon époux. Parce que quand vous avez un homme qui a un appétit sexuel, il a toujours envie de vous. Une femme qui travaille ne peut pas assumer. Je suis pour qu’il y ait une polygamie saine. Et lorsque je parle de polygamie saine, c’est une polygamie dans laquelle les femmes ne sont pas dans la même maison. Chacune a son chez soi et à chacune son moment. De lundi à mercredi, monsieur est chez toi, de jeudi à vendredi il est chez moi. Je préfère que ça soit comme ça. J’aurai le temps de me reposer, de m’occuper de mes enfants. Quand il revient, je suis prête à l’accueillir. Je suis pour la polygamie saine. C’est important parce que c’est dans la Bible. Il faudrait que nos sœurs acceptent ça. Il faudrait qu’on nous réapprenne ça.
On est venu avec la culture européenne où on nous dit ‘’il doit être mon homme à moi toute seule’’. Mais c’est ça qui nous pourrit la vie aujourd’hui avec le phénomène des ‘’Tchiza’’, tout simplement parce qu’on a voulu nous faire croire que maintenant nous sommes européens, et on doit vivre comme les européens, un homme doit avoir une seule femme. Je dis non, ce n’est pas possible, un homme devrait avoir plusieurs femmes. Il faudrait que les femmes acceptent cela ».
LPA
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