By Elue première miss wheelchair cameroon entendez miss fauteuil roulant, le 06 décembre 2019 à Douala, Michèle Sojip faisait partir des invités d’honneur présents à la tribune du boulevard du défilé, place de la bessekè.
Elle n’a pas eu besoin d’êtres sur des escarpins pour attirer mon regard et mériter mon attention. Make-up léger, sur ce doux visage, resplendi par ce sourire chaleureux, Michèle au-delà de sa joliesse, est d’une éloquence inhabituelle dans l’univers des concours de beauté.
Invitée par le comité d’organisation de la jif à douala, grâce son statut de miss wheelchair cameroon , Michèle dit avoir été marquée par le passage des dames de la police et celles d’hysacam. Le seul tableau sombre pour Michèle, c’est le problème d’inaccessibilité à la tribune. « C’est avec une petite pointe d’amertume, que je repars. Parce que malheureusement, je n’ai pas pu être installée à la tribune, comme tous les autres invités ».
L’occasion faisant le larron, Michèle réclame des nouveaux élus de la ville, que des efforts soient consentis, quant à l’accessibilité aux lieux et bâtiments publics, l’accessibilité au transport, à la santé, à l’emploi etc. « c’est bien beau de dire qu’on pense aux femmes en situation de handicap, mais si sur le terrain rien n’est fait, ça reste des belles lettres. Les textes de qualité ont été votés, maintenant on espère qu’ils seront mis en pratique ». suggère Michèle.
Agée d’une trentaine d’année et présidente de l’association Handicapé et fier, Michèle rêve d’une société inclusive. Une société où la personne vivant avec le handicap sera réellement prise en considération. En passant, Michèle est un Cœur à prendre. So feel free !
Elthon DJEUTCHA
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