Plusieurs personnes arrêtées dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et le trafic de drogue dans la capitale économique camerounaise ont été remises en liberté contre toute attente. Les magistrats sur le banc des accusés.  
Laurent Esso, ministre de la Justice du Cameroun
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Insécurité à Douala : Laurent Esso appelé en renfort

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Plusieurs personnes arrêtées dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et le trafic de drogue dans la capitale économique camerounaise ont été remises en liberté contre toute attente. Les magistrats sur le banc des accusés.  

Incroyable mais vrai. Ce que redoutaient les populations est arrivé. Elles craignaient que les personnes interpellées dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue et l’insécurité dans la ville de Douala ne soient libérées aussitôt, sans avoir purgé une peine. C’est fait. Des sources bien introduites confirment la remise en liberté de plusieurs personnes récemment arrêtées à Douala 2.

On se souvient que la complicité des autorités administratives, des FMO et de la justice avait été évoquée lors de la tournée du Sous-préfet de Douala 2, Stéphane Nké Ndjana dans les quartiers redoutés de son arrondissement (Makéa, New-Bell Congo, New-Bell Haoussa, Camp Yabassi, Bois des singes…). « C’est au parquet à Bonanjo qu’on les libère », avait-on entendu dans la foule à New-Bell Congo, pendant l’échange du chef de terre avec les populations.

Ce dimanche 29 septembre, il se murmure au quartier Bois des singes que l’un des chefs de gang interpellé il y a quelques jours est déjà en liberté. « Le Sous-préfet ne peut pas arrêter quelqu’un qu’il met à la disposition des FMO et quelqu’un court le risque de le libérer. Il serait libéré au parquet. Ce sont des gens qui ont des complices au parquet », croit savoir un habitant du quartier.

Cette situation suscite plusieurs interrogations. Qui libère les présumés trafiquants de drogue et semeurs de troubles à Douala ? Cela signifierait-il que la lutte engagée par le préfet du Wouri, Sylyac Marie Mvogo et les Sous-préfets d’arrondissements est vouée à l’échec ? Cette bataille peut-elle prospérer dans la mesure où la justice n’y contribue pas efficacement ? Et pourtant, il est demandé à la population de coopérer. Les magistrats seraient-ils de mèche avec l’autorité administrative ? Ou avec certaines FMO ? Le ministre de la Justice, garde des sceaux Laurent Esso appelé en renfort.

 

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