By L’agence spécialisée des Nations-Unies en partenariat avec l’Association des Blogueurs du Cameroun (ABC) organise un concours littéraire le 16 juin 2020. La fondation de l’institution financière échange avec des lycéens et étudiants en ligne le même jour pour commémorer la journée internationale de l’enfant africain.
Chaque 16 juin est consacré à l’enfant africain. Cette année, à cause du nouveau coronavirus, les festivités y relatives se sont déportées sur Internet. La représentation de l’Unicef à Yaoundé, chapeautée par Jacques Boyer, en partenariat avec l’Association des Blogueurs du Cameroun (ABC) dirigée par DaniaEbongué, a organisé un concours littéraire ouvert aux journalistes, web-journalistes et blogueurs résidant au Cameroun. Les participants devaient produire des articles ou billets de blog originaux sur le thème de la journée internationale de l’enfant africain de l’édition de l’année en cours: « L’accès à une justice adaptée aux enfants en Afrique ».
Les résultats du concours sont tombés le 16 juin 2020 au cours d’une brève cérémonie dans la capitale camerounaise en présence de Jean Pierre Edjoa, directeur de la protection de l’enfant au ministère des Affaires sociales (Minas). L’évènement était retransmis en direct sur la page Facebook de l’ABC.
Le premier prix du concours reviendra au journaliste et blogueur, Mathias MouendeNgamo pour l’article sur les « déboires et espoirs des mineurs de la prison » centrale de Douala en cette période de covid-19. Le deuxième et le troisième prix ont été empochés par Emmanuel Ngwa et FotsoFonkam. Le prix féminin sera décerné à la blogueuse Suzanne Mveng.
Au moment où les membres du jury épluchaient les 33 candidatures reçues dans le cadre du concours organisé par l’ABC et l’Unicef, Bola Atta, la directrice générale de la Fondation UBA échangeait avec des lycéens en ligne. En raison de la pandémie de Covid-19 et la fermeture des établissements d’enseignement qui en a résulté, nous explique la direction de la communication de l’institution financière, la fondation n’a pas pu se rendre dans les écoles et centres communautaires, comme d’habitude pour célébrer la journée de l’enfant africain.
Education
Pour tenter de combler ce vide, une conversation a été initiée en ligne pour permettre aux lycéens et étudiants africains de regarder et d’écouter des séances de mentorat et de lecture virtuelles. La patronne de la fondation s’est entretenue avec les participants sur diverses questions, allant de la culture financière à l’importance de la lecture dans l’édification d’une nation. Depuis sa création, la fondation met un point d’honneur sur l’éducation. «De nos jours, les élèves ne prennent plus le temps de lire et sont facilement distraits par la présence de médias sociaux électroniques tels que Facebook, Twitter, Instagram et autres; et pour freiner cette tendance sur le continent, la Fondation UBA a mis au point le projet «Read Africa» (L’Afrique qui lit), conçu pour redonner le gout de la lecture à nos jeunes sur le continent », a fait savoir Bola Atta, avant de renchérir : «En tant qu’institution panafricaine, nous pensons que l’avenir de l’Afrique réside dans sa jeunesse et pour cette raison, la Fondation UBA est activement impliquée dans la mise en œuvre de projets éducatifs et pour combler le fossé de l’alphabétisation à l’échelle continentale, et aide pour raviver la culture de la lecture et de l’alphabétisation en déclin chez les jeunes africains même s’ils poursuivent leurs études.»
Didier Ndengue
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