By Le concessionnaire du chemin de fer et l’Etat du Cameroun y travaillent en ce moment. L’information est contenue dans le communiqué de presse relatif au soutien des familles victimes de l’accident ferroviaire du 21 octobre 2016.
Quatre ans déjà. L’émotion reste vive. La plaie peine à se cicatriser. L’entreprise veut à tout prix gommer ces pages sombres de la tragédie ferroviaire du 21 octobre 2016 qui a tué 79 personnes et fait 551 blessés à Eséka. Jean-Claude Etoga, le responsable de la communication de Camrail rassure dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de La Plume de l’Aigle ce jeudi 22 octobre 2020 que l’entreprise qui l’emploie « poursuit ses efforts d’amélioration de la sécurité des circulations ferroviaires et œuvre aux côtés de l’Etat pour la mise en service d’un nouveau service voyageurs entre les villes de Douala et Yaoundé ».
L’annonce est faite au cours de la commémoration de la catastrophe ferroviaire le 21 octobre 2020.
Depuis le 18 octobre 2020, le personnel de la filiale du groupe Bolloré élève des prières en la mémoire de ces victimes. Hier mercredi, la structure a organisé des cérémonies de remise de dons aux enfants des victimes dans les villes de Douala, Yaoundé, Belabo et Ngaoundéré. Elle leur a remis des bons d’achats, ainsi que des kits de fournitures scolaires. Dans les prochains jours, apprend-on, l’entreprise compte doter la Mairie d’Eséka des tables bancs pour la rentrée scolaire en cours.
Depuis la catastrophe d’octobre 2016, Camrail est engagée aux côtés des associations des victimes. « Elle a aussi participé au relèvement du plateau technique de l’hôpital de District d’Eséka à travers des remises de dons en équipements (matériel médical, lits, groupe électrogène…), et l’aménagement d’un forage », rapporte Jean-Claude Etoga.
Simon Keng
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