Douala : des jeunes camerounais outillés sur l’usage de Silk Plaster. Photo: La Plume de l'Aigle
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Douala : des jeunes camerounais outillés sur l’usage de Silk Plaster

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Un séminaire de formation s’est ouvert ce mercredi 27 mai 2021 dans la capitale économique sur le revêtement intérieur et extérieur des bâtiments à l’aide de cet outil novateur.

Silk Plaster est en opération de charme dans la capitale économique camerounaise. A travers une formation gracieusement offerte à une cinquantaine de jeunes dans les locaux de la Chambre de commerce, des mines, de l’industrie et de l’artisanat du Cameroun (Ccima) du 27 au 28 mai 2021, le produit de revêtement intérieur et extérieur des bâtiments d’origine lettone est mis en vitrine par Sodirec Sarl. Le déploiement des experts de l’entreprise consiste à former de jeunes volontaires pour qu’ils puissent voler de leurs ailes dans le domaine de la décoration. Le but étant de lutter efficacement contre le chômage en valorisant l’auto-emploi.

«Mes motivations sont réelles, vous-mêmes vous le savez, il y a tellement de chômage au pays. Il y a des jeunes qui se contentent seulement d’aller à l’école pour avoir des diplômes. Ces diplômes malheureusement, ne leur garantissent pas toujours un emploi. Ici par contre, c’est pratique. Ça veut dire : un jeune formé est un emploi offert. Nous ne cesserons jamais de les accompagner et de les aider à avoir des emplois », explique Bienvenu Lonkeu, directeur général de Sodirec Sarl. Par ailleurs membre de la Ccima, ce manager fait savoir que la présente formation est organisée sous fonds propres. Elle entre dans le cadre de la politique sociétale de l’entreprise.

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Pendant deux jours, les entreprenants s’imprègnent du produit Silk Plaster. Certains ont même la possibilité de s’en approprier en quantité suffisante pour décorer leurs maisons ou pour revendre. Les plus ambitieux ont une occasion en or de devenir représentants de la marque dans la ville de Douala. «Silk Plaster offre une très large opportunité aux jeunes pour pouvoir s’insérer dans le monde du travail. Après la formation, chaque participant est capable de se lancer à son propre compte sans toutefois attendre que le gouvernement l’insère à la fonction publique», fredonne Carine Michaëlle Tchakountio Kapya, responsable technique et commerciale de Sodirec et coordonnatrice du séminaire de Douala.

Une vue de la salle de formation. Photo: La Plume de l’Aigle

Promotion de l’auto-emploi

La formation en cours entre en droite ligne des missions de la Ccima. La structure a lancé en 2018, le Salon africain du bâtiment et des métiers connexes. Le concept vise « à mettre sur une même place, l’ensemble des opérateurs économiques qui font dans ce domaine avec des partenaires étrangers pour améliorer notre niveau», rappelle Sedar Denis Kalameu, représentant du secrétaire général de la Ccima. «Dans un contexte où la pandémie à Covid-19 sévit encore au Cameroun, il y a un certain nombre de jeunes qui manquent d’emploi. Et ça c’est une formation pratique qui donne une compétence supplémentaire à tous les jeunes. Ils doivent en bénéficier pour augmenter leurs compétences et pouvoir se faire un emploi personnel», invite le membre de la Ccima.

Bien qu’appréciable, l’appui de la Ccima reste insignifiant pour l’éclosion de l’auto-emploi dans le secteur du revêtement intérieur et extérieur des bâtiments au Cameroun. C’est dans cette mouvance que Bienvenu Lonkeu implore le soutien du gouvernement pour qu’il crée «des pôles de formation d’emplois». Car «un pays sans technicien, un pays micros emplois, est un pays qui ne peut pas se développer», conclut-il.

Didier Ndengue

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