Un séminaire réunissant les institutions de régulation du pays sur les opportunités et les inconvénients qu’offre cette technologie innovante se tient, depuis hier, dans la capitale camerounaise.
L'IA au cœur d'une réflexion à Yaoundé
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Des réflexions en cours à Yaoundé pour « sanctionner ceux qui utilisent mal l’Intelligence artificielle »

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Un séminaire réunissant les institutions de régulation du pays sur les opportunités et les inconvénients qu’offre cette technologie innovante se tient, depuis hier, dans la capitale camerounaise.

« Intelligence artificielle au service des régulateurs des services publics ». Tel est le fil conducteur des travaux présidés par le Pr Enaw Ebot Ebot, directeur général de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), par ailleurs président du Forum des institutions de régulation du Cameroun (Firc). L’objectif de cette rencontre qui se tient du 21 au 22 janvier 2025 est de sensibiliser les participants aux enjeux et opportunités de l’IA pour la régulation.

Les préoccupations portent sur la sécurité des données, le risque de piratage, les interventions non désirées et le profilage excessif pouvant résulter d’une collecte et d’une analyse massive des données.

Pour le patron de l’Antic,  les TICs et l’IA « représentent une opportunité unique pour réinventer les services publics, les rendre plus accessibles, efficients et orientés vers les citoyens, tout en répondant aux défis de régulation d’un monde numérique ». Cependant, précise le Pr Enaw Ebot Ebot, il est crucial que les régulateurs du secteur public disposent des connaissances, outils et cadres réglementaires nécessaires pour comprendre, intégrer et superviser ces technologies.

Côté éthique de l’IA

Il faudrait que les lois soient mises en place pour sanctionner ceux qui utiliseraient mal les services sociaux, a déclaré avec fermeté Honoré Demenou Tapamo, directeur général adjoint de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) par ailleurs coordonnateur du comité d’organisation du Firc. Il précise : « l’IA en elle-même développe aussi des algorithmes pour contrer sa mauvaise utilisation. En ce qui concerne le Cameroun, il s’agit de rédiger un corpus de réglementation qui permettra de sanctionner ceux qui utilisent mal l’IA ».

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