Une réunion préparatoire de la 12ème conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce s’est ténue par visioconférence le mardi 2 novembre 2021.
Les ministres en charge du commerce et des questions douanières de la sous-région Afrique centrale s’arment pour la 12ème conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La rencontre se tiendra du 29 novembre au 3 décembre 2021.
La réunion préparatoire organisée hier consistait à adopter une position commune. Par exemple dans le cadre du marché commun, le commissaire en charge de la question au sein de la Commission de la Cemac, Michel Niama indique que les assises par visioconférence a permis aux six Etats d’adopter des règles communes dans le domaine commercial.
L’un des points majeurs abordé est l’harmonisation de la profession de commerçants dans la sous-région Cemac. «Il faudrait que nous définissions les mêmes règles, en ce qui concerne le commerçant et sa capacité à devoir exercer dans les six Etats», explique-t-il.
Dans le cadre de la participation harmonieuse de la Cemac à ce grand rendez-vous du commerce, Michel Niama fait savoir qu’il «y avait un certain nombre de préalables, des dossiers qui avaient été préparés par nos experts et soumis à la haute attention des ministres. Ce sont donc ces différents dossiers que nous avons eu à examiner».
Réunis justement par visioconférence du 18 au 22 octobre 2021, les experts ont travaillé sur des questions d’intérêt commun pressenties d’être inscrites à l’ordre du jour le 29 novembre. La session de mardi a également permis de discuter de l’état de mise en œuvre des politiques commerciales dans les Etats membres de la Cemac, en vue d’évaluer leur comptabilité avec les règles multilatérales d’une part et les règles communautaires d’autre part.
Les travaux ont permis d’examiner entre autres le tableau actualisé de suivi des indicateurs de la politique commerciale (TSPC) en zone Cemac, le rapport commun actualisé de l’examen groupé des politiques commerciales des Etats membres de la Cemac à l’OMC, etc.
Simon Keng
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