By Mener des réflexions sur les enjeux et les perspectives de ce secteur artistique et économique de premier plan et proposer des solutions concrètes dans ses différentes composantes. Tel est le principal objectif de ce programme organisé par le CCM, avec le soutien de la coopération française.
Le secteur de la musique au Cameroun souffre encore d’un véritable déficit de structuration. Bien que riche dans sa diversité à travers les quatre aires culturelles, ce secteur a besoin d’ordre pour pouvoir parler d’une véritable industrie musicale. C’est la raison pour laquelle le Conseil Camerounais de la Musique (CCM), lance « les chantiers musicaux du Cameroun », un programme de rencontres axées sur la structuration de l’industrie musicale.
Ils s’inscrivent dans le cadre d’un programme de financement initié par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères à destination de 19 pays du continent africain, dont le Cameroun. Le projet sera exécuté sur une période de 6 mois et se déroulera en trois étapes. La première s’est tenue du 8 au 10 février 2024. A cet effet, une soixantaine de professionnels ont été retenus dans les 10 régions du Cameroun dans les secteurs de la production, de la promotion et de la diffusion pour échanger sur l’état des lieux de la musique dans leurs différents contextes.
La deuxième étape aura lieu en mars 2024, en marge du Yaoundé Music Expo (Yamex). Elle sera axée sur le renforcement des connaissances de 30 professionnels retenus de la phase 1, à travers l’organisation d’un atelier. La dernière étape quant à elle, consistera en la rédaction et la présentation du « schéma de développement de l’industrie musicale au Cameroun ». Un document qui dressera l’état des lieux de la musique au Cameroun, proposera des approches de solutions et un plan d’action stratégique à déployer pour arriver à la construction d’une industrie musicale en équilibre et économiquement vertueuse.
Par ces premiers chantiers musicaux au Cameroun, le président du Conseil Camerounais de la Musique, Dieudonné Ngadjui Toko affirme que « nous sommes en train d’aller construire un vrai livre blanc sur le processus de création de la base d’une industrie musicale ».
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