Campagne "Non au vaccin test" au Cameroun
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Campagne de vaccination/col de l’utérus : le cancer du refus se propage au Cameroun  

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Les diocèses d’Obala, de Nkongsamba et l’association Musulmans pour la coopération et le développement interdissent le vaccin contre le cancer du col de l’utérus dans leurs structures. L’Ordre national des médecins tente un passage en force.

La campagne « Non au vaccin test au Cameroun » porte ses premiers fruits. Après le diocèse d’Obala le 19 octobre, le diocèse de Nkongsamba interdit la campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus dans ses structures (écoles, collèges, formations sanitaires, églises, …). « Je viens par la présente, de façon formelle, vous demander de vous garder de soumettre nos enfants à ce vaccin en attendant que les évêques du Cameroun puissent donner leur accord de façon claire et officielle », écrit Dieudonné Espoir Atangana, évêque de Nkongsamba, aux responsables des structures citées plus haut. Par cette correspondance du 05 novembre 2020, le leader religieux n’autorise aucune équipe de campagne du ministère de la Santé publique dans leurs structures diocésaines.

Le même jour, Salihou Soulé, secrétaire exécutif de l’association MCD (Musulmans pour la coopération et le développement) a également saisi les structures musulmanes du Cameroun pour leur demander de façon « formelle et ouverte » de ne pas soumettre leurs filles de 9 à 13 ans au vaccin contre le cancer du col de l’utérus.

Lire aussi: VACCINATION À OUTRANCE : GARDONS NOS CERVEAUX ALLUMÉS !  

Ces différentes sorties fragilisent la campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus entamée en septembre par le gouvernement camerounais dans le cadre de son programme élargi de vaccination (PEV).

Le 02 novembre 2020, Guy Sandjon, président de l’Ordre national des médecins du Cameroun a fait une sortie dans laquelle il explique au Vicaire général du Diocèse d’Obala, Mgr Luc Onambélé, qu’aucun vaccin « n’a été créé avec pour objectif de stériliser la population de femmes ou pour éradiquer une race de la surface de la terre ». Toutefois, Dr Sandjon reconnait que la vaccination n’est pas obligatoire.

Simon Keng

 

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