Carte du Cameroun et les meilleurs profils pour la présidence des régions
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Cameroun/Présidence des régions : pleins feux sur le choix du peuple

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Ils ont le mérite d’être des opérateurs économiques à succès, managers dynamiques ou d’anciens fonctionnaires à la notoriété établie, à avoir la faveur des populations à la base pour la présidence de leurs régions.

De l’avis général, ils peuvent  sauver cette décentralisation, lui donner du crédit. Leurs atouts sont nombreux :   leur dynamisme économique, leur engagement social depuis de longues dates aux côtés des couches vulnérables, leur encrage populaire, leur carnet d’adresses jusqu’à l’international pour capter les IDE ( investissement directs étrangers) leur proximité avec le bas peuple, le soutien à la culture, au sport et initiatives des jeunes…

Voici les présidents régionaux selon les locaux :

Centre : Gilbert Tsimi Evina, le serial développeur

Administrateur civil à la retraite, Gilbert Tsimi Evouna a fait de son passage à la Communauté urbaine de Yaoundé, la preuve par 10 de ce que l’âge n’est pas nécessairement un facteur limitant en matière d’action. Adjoint au délégué du gouvernement de 1987 à 2005 et patron de la ville de cette date jusqu’en mars 2020, celui qui aura fait de la lutte contre toutes formes d’anarchie (construction, vente, transport,) son cheval de bataille et construit des infrastructures d’urbanisation de Yaoundé, est à ce moment des élections régionales, crédité de bons points pour le développement de la région du Centre.

Extrême Nord : Boubakary Abdoulaye, le berger du Diamaré

Il connait les méandres de la région de l’Extrême-Nord. Aussi biens ses populations que le territoire et les activités économiques du fait de ses 16 années passées comme délégué régional du commerce de l’Extrême-Nord. Un passage marqué par la promotion du secteur privé. Il est délégué régional du commerce depuis 16 ans.

Est : Patrice Bigombe Logo, au nom du développement

De fait, Patrice Bigombe Logo a un cv qui parle pour lui. Homme politique, enseignant-chercheur au Groupe de recherches administratives, politiques et sociales (Graps) de l’Université de Yaoundé II, chercheur permanent à la Fondation Paul Ango Ela pour la géopolitique en Afrique centrale (Fpae) et directeur du Centre de recherche et d’action pour le développement durable en Afrique centrale (Cerad). Il est enseignant associé à la Faculté des Sciences Sociales et de Gestion de l’Université Catholique d’Afrique centrale, au Cresa-Forêts-Bois de l’Université de Dschang et à la Faculté des Sciences et à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines de l’université de Yaoundé I. Ses travaux de recherches portent sur la sociologie de l’Etat, les politiques publiques de développement durable et de gestion des ressources naturelles, la reconnaissance et la survie des chasseurs-cueilleurs « Pygmées » d’Afrique centrale

Littoral : Louis Yinda, le vieux capable

Figure des milieux d’affaires camerounais, Louis Yinda, à 80 ans sonnés, a bâti sa réputation en dirigeant pendant trente-six ans, la Société sucrière du Cameroun (Sosucam). Une longue carrière de chef d’entreprise qui fait de lui la figure de proue des conseillers régionaux dans le littoral, malgré sa retraite de la direction de l’agro-industrie. Toujours administrateur du groupe Somdiaa, Louis Yinda est régulièrement consulté en raison de sa longue expérience et de sa maîtrise du secteur agro-industriel en Afrique. Une expertise avérée et un carnet d’adresses fourni à l’international utile pour le développement de la région du Littoral.

 

Nord : Ahmadou El Hadj Bouba, la roue de la continuité

Il a semé dans l’opinion publique de la région du Nord, l’image d’un homme pétrie d’expériences qui a toujours soif du développement. Ancien inspecteur des impôts, ancien haut cadre de la Crtv, cet ancien délégué du gouvernement a séjourné durant 11 ans à la tête de la Communauté urbaine de Garoua. Ahmadou El Hadj Bouba, aujourd’hui âgé de 65 ans, sait regrouper autour de lui des profils divers et variés d’anciens hauts fonctionnaires vétérinaires, opérateurs économiques pour atteindre des objectifs de développement.

Nord-ouest : Angwafo III Fru Fobuzshi, soigner les blessures de la région

Il est peut-être l’hirondelle qui apportera le printemps. Dans une région où la guerre règne en maitre absolu depuis bientôt quatre ans, Angwafo Loo Fru Fobuzshi a du grain à moudre si la confiance des électeurs était placée en lui. Au chevet de la région du Nord-Ouest, ce médecin veut sauver des vies, soigner des âmes. Saigné à vif par une crise qui est loin d’avoir rendu son dernier épisode, il est comme l’homme providentiel. La force du discours et l’hymne du développement pourraient sans doute suffire à panser les plaies de cette contrée qui a grandement besoin du sang neuf pour renaître de ses cendres. L’actuel Directeur de l’hôpital gynécologique obstétrique et pédiatrique de Yaoundé pourrait bien avoir la posologie, la thérapie mieux le remède miracle.

Ouest : Bernard Fongang

Enseignant de formation en génie civil et titulaire d’un DEA en Génie civil à l’université Marne la Valée (France) et Université de Sherbrooke (Canada) obtenu en 1996, Bernard Fongang est le profil type du président de la région qui pourra impulser le développement. Après avoir passé 16 ans dans l’enseignement, il opte pour l’entreprenariat. Aujourd’hui âgé de 58 ans, ce natif du département des hauts plateaux (région de l’ouest) est un opérateur économique présent en Afrique centrale dans plusieurs secteurs d’activités à l’instar du Btp , de l’hôtellerie, dans la pneumatique. Avec sa fondation éponyme, il est socialement engagé dans l’éducation, la formation professionnelle, l’entreprenariat jeune, appuis au monde agricole et l’élevage. Pétri d’expérience, il a plusieurs cordes à son arc.

Sud : Edmond Félix Etoundi sur l’autoroute du développement

A seulement 53 ans, Edmond Félix Etoundi présente le profil idéal pour le poste de président de la région du Sud. Dans ses multiples adresses, l’homme n’a de cesse de prôner le développement des collectivités territoriales décentralisées. En 1991, il est diplômé en science de gestion option comptabilité du Centre Universitaire de Douala. Alors que les portes de l’Emia lui sont grandes ouvertes, Edmond Félix Etoundi embrasse le secteur privé. Où il y relève le challenge du développement. Après un concours hautement sélectif, il intègre Mobil oïl Cameroun, une multinationale pétrolière. Grâce à son professionnalisme, il gravit les échelons puis devînt représentant régional. Ce qui ne l’empêchera pas de quitter cette entité pour créer en 2003 Finexs voyages. Près de deux décennies plus tard, les fruits tiennent la promesse des fleurs. Finexs Voyages est désormais le géant du secteur du transport interurbain au Cameroun. Le Pdg continue de garder la tête sur les épaules. « C’est un père de famille qui est d’une humilité déconcertante », confie un de ses proches. Qui reconnait en lui les qualités d’un bon manager proche des populations. Lesquelles bénéficient de tout temps de multiples soutiens à travers des appuis aux associations sportives (Ofta de Kribi), culturelles et religieuses. Pour les populations, ses œuvres ont une emprunte nationale. Crédité d’un important carnet d’adresses sur le plan international, il saura les mettre en œuvre pour attirer les IDE (investissements directs étrangers dans le territoire). Membre du Mouvement des Entreprises du Cameroun (Mecam), Edmond Félix Etoundi est, selon la population, le symbole du renouveau économique pour le développement de la région du Sud.

Sud-Ouest : Gobina Moukoko Simon, Yes I can…

Il est de cette frange de militants du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais qui font ce qu’ils disent. A en croire des sources au sein de cette chapelle politique représentée sur l’ensemble du triangle national, le militant (CPDM) Fako est conscient des enjeux de l’heure. « Il est clair que son choix ne peut surprendre personne tant il a été de plusieurs batailles sur l’échiquier national », rassure-t-on au sein du parti du flambeau ardent.

Correspondance particulière : R.T.

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