By Sur très Hautes Instructions du chef de l’Etat, le président du Cocan, le Pr Narcisse Mouelle Kombi s’est rendu ce jour au Centre des Urgences de l’hôpital Central de Yaoundé, au chevet des victimes, pour leur apporter le soutien et le réconfort du couple présidentiel camerounais.
Suite à l’incident survenu hier au stade principal du Complexe Sportif d’Olembe, l’on dénombre, de source officielle, un bilan provisoire de 08 morts, 38 blessés dont 31 légers et 07 graves. En effet, au cours de la rencontre des huitièmes de finale qui opposait hier lundi 24 janvier 2022, les Lions Indomptables du Cameroun à l’équipe nationale de l’Union des Comores, des bousculades se sont produites à l’entrée Sud du Stade de football d’Olembe. C’est dans ce registre que le président du Comité local d’organisation de la Can (Cocan), le Pr Narcisse Mouelle Kombi, s’est rendu au Centre des Urgences de l’hôpital Central de Yaoundé, pour apporter aux victimes, le soutien et le réconfort du président de la République, Paul Biya, ainsi que celui de son épouse, Chantal Biya.
Face à ce drame dont la gravité suscite émotion et consternation au sein de l’opinion nationale et même internationale, le chef de l’Etat camerounais a prescrit l’ouverture d’une enquête, afin que toute la lumière soit faite sur cet incident tragique.
Suspension du stade d’Olembe
La réaction du Président de la CAF ne s’est pas faite attendre. Face à la presse ce jour à Yaoundé, Patrice Motsepe a déclaré que le prochain match prévu ce dimanche 30 janvier sera délocalisé au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo à Yaoundé. Une suspension que certains observateurs ont trouvé rigide. En effet, le patron du football africain demande des comptes au Cocan afin d’élucider les contours du drame survenu à l’entame du match qui a propulsé les Lions Indomptables du Cameroun en quart de finale. Patrice Motsepe rappelle que « légalement, le Cocan est responsable de la sécurité mais nous sommes partenaires et (…) la sécurité de chaque spectateur est notre principale préoccupation », dit-il.
En attendant que les circonstances de ce drame soient clairement établies par les autorités camerounaises, a souligné le président de la CAF, « il n’y aura plus de match CAF à Olembe, jusqu’à ce que les conditions de sécurité maximale soient garanties ». Motsepe estime qu’il y a eu «des lacunes, clairement il y a eu des échecs. Il y a eu des faiblesses. Il y a des choses qui auraient dû être prévues. (…) mais le moment n’est pas venu pour accuser telle ou telle partie. Nous avons tous une responsabilité lourde ».
Francine Atangana
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