La couverture du roman « La Fille de Chibok et le Royaume maudit »
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Bonnes feuilles : « La Fille de Chibok et le Royaume maudit » démystifie l’Afrique

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Après « Le Système de santé au Cameroun : conflits et inégalités au sein de la nation », Joseph Pierre Abah revient avec un nouveau roman sur les aventures mystérieuses d’un royaume.

Il mêle habilement fantastique, philosophie et actualité. Joseph Pierre Abah propose une saga historique prenante. L’auteur s’appuie sur une galerie de personnages charismatiques empreints de culture camerounaise. « La Fille de Chibok et le Royaume maudit » entraîne aisément le lecteur dans une aventure aussi captivante qu’originale dans un conte philosophique et initiatique.

Dans le Royaume de Bouatou où la scène se déroule, les héritiers mâles de la famille royale meurent jeunes, et souvent violemment. Certains parlent de fatalité, d’autres de malchance. Pour la reine Tchouala, il s’agit d’une malédiction dont elle compte bien sauver son fils, quitte à piétiner les traditions et bouleverser l’ordre établi.

Faisant la note de lecture de ce roman de 400 pages au cours de la cérémonie de dédicace le 1er mai 2021 à Douala, Francois Bingono Bingono plonge le lecteur dans un monde du totémisme, de bipolarité qui traduit le voyage astral, des réalités visibles et invisibles.

Il nous parle aussi de la prosopopée, qui est l’art de faire parler les morts, du cannibalisme mystique qui sont  à découvrir dans cet ouvrage du médecin, chef du service de cardiologie de l’hôpital militaire de Douala.

« La Fille de Chibok et le Royaume maudit » tire son inspiration de l’Égypte Antique. Une époque glorieuse de l’Afrique, avec un accent particulier sur l’un des visages ethnoculturels contemporains.

Il surfe entre fiction et réalité, avec des descriptions poignantes dans un décor typiquement africain. L’auteur invite les lecteurs à découvrir des sujets divers, notamment les rivalités de cour, les rituels de sorcellerie, les intrigues amoureuses, le trafic des êtres humains.

Correspondance particulière : Alain Francis Pouamo 

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