By La scène se déroule ce dimanche 28 juillet 2024.
L’alerte est lancée ce dimanche 28 juillet 2024, à 18h44 minutes par la journaliste Sandrine Ango. « Je suis dans un bus de Men Travel, venant de Kribi. Franchement, j’ai fait l’erreur de ne pas prendre le numéro du bus, mais ce chauffeur roule extrêmement mal. On vient d’arriver à Edéa. Seulement le tronçon Kribi-Edéa, c’était la catastrophe », s’indigne ce membre du bureau régional du Littoral du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc).
Le tronçon Edéa-Kribi est jonché de nids-de-poule. Une situation qui devrait normalement obliger les conducteurs de véhicules à ralentir sur cette route. « Et quand on parle à l’hôtesse, elle répond qu’elle est ‘’censée faire quoi’’? Elle nous demande d’écrire et de mettre dans la boîte à suggestions alors que nous sommes sur la route, il pleut, la visibilité est réduite, c’est lui (chauffeur) qui multiplie les dépassements,… Nous sommes dans le bus, la peur au ventre. Les passagers se plaignent, ils ne foutent rien », ajoute la journaliste, stressée.
Selon notre consœur, ce bus d’environ 40 (ou 70) places était censé partir de Kribi à 14h30. C’est finalement à 16h40 qu’il va quitter la cité balnéaire. « Ils ont augmenté le prix du transport. Ils sont quittés de 5000 FCFA à 8000 FCFA. Ce qui n’est pas un problème. Tout le monde a payé, mais c’est une torture pour arriver à Douala », conclut-elle dans une note vocale envoyée à ses camarades du Snjc.
En mai dernier, un accident de circulation d’un bus Men Travel transportant 44 passagers sur l’axe Douala-Yaoundé, avait causé la mort d’une hôtesse de la compagnie et fait plusieurs blessés.
S.K.
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