Dans sa volonté à ruiner la révolution engagée au Mali par le colonel Assimi Goïta, des informations de plus en plus précises émanant d’une source des services de sécurité malienne, font état de ce qu’une promesse de 2 milliards de Fcfa aurait été faite aux terroristes pour cette sale besogne déstabilisatrice. 
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Attaques terroristes de Bamako : la main (in)visible de la France

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Dans sa volonté à ruiner la révolution engagée au Mali par le colonel Assimi Goïta, des informations de plus en plus précises émanant d’une source des services de sécurité malienne, font état de ce qu’une promesse de 2 milliards de Fcfa aurait été faite aux terroristes pour cette sale besogne déstabilisatrice. 

L’on est un peu plus situé sur les tristes événements qui se sont déroulés il y a quelques jours dans la capitale malienne, Bamako et qui auraient entraîné la mort de près de 70 personnes et blessant environ 200 autres. Le gouvernement a annoncé la mise en place d’un programme visant à offrir un soutien psychologique aux élèves gendarmes, au personnel et aux familles des victimes de cette attaque. Ce d’autant plus que la capitale Bamako a généralement été épargnée par les attaques des militants djihadistes, au point de susciter de nombreuses questions au sujet de la stratégie de sécurité de l’armée malienne, alors que dans le même temps, le Président de la Transition, Assimi Goïta n’a de cesse affirmé que les djihadistes ont été affaiblis.

On sait que pour rallier Bamako, les terroristes ont mis trois jours, partant du nord du pays. On sait aussi que leur principale motivation porte sur l’argent et non sur une quelconque idéologie politique. Il leur avait été promis la somme de 2 milliards de Fcfa. Fait qu’ils ont d’ailleurs avoué et ont dévoilé le lieu où le pactole avait été rangé lors de l’exploitation qui a suivi l’arrestation de plusieurs parmi eux.

Qui se cache derrière ces attentats que voulaient démontrer ces assaillants?  

Si quelques heures après l’attaque, l’armée malienne a déclaré que la situation était « sous contrôle » après cette tentative infiltration, on s’interroge aussi sur le timing de ces attentats. Car à Bamako, se tenait une réunion des ministres des affaires étrangères des pays de l’AGC au terme de laquelle une déclaration commune sur la sécurité en prélude à la réunion du Conseil de Sécurité de l’Onu, allait être faite. Une image apparue sur les réseaux sociaux présentant l’un des leaders du groupe JNIM en compagnie d’un officiel à l’ambassade de France, pouvait donner quelques pistes de réponse. Il faut d’ailleurs noter que la France, qui, avant la création de l’AGC, exerçait une influence sans condition dans la région du Sahel, a décidé de « faire un cadeau » à l’AGC. Etait-ce cet attentat dont la finalité était de faire cas de l’impuissance des autorités maliennes à garantir la sécurité d’un objectif stratégique tel qu’un aéroport ou une gendarmerie? On n’en serait pas très éloigné.

A l’heure qu’il est, une artillerie lourde constituée de plusieurs groupes médiatiques, est mise en branle pour essayer de brouiller les pistes. Une brouille qui pourrait conduire vers la stigmatisation des peuls au regard de la manipulation des consciences qui tend à gagner les esprits.

Fort heureusement, le Président de la Transition, Assimi Goïta et son entourage sont encore dotés d’un esprit de discernement qui ne les trahit pas encore.

Martin Paul Akono

 

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