Après la perte de sa nationalité française le 9 juillet, le militant panafricaniste d’origine béninoise bénéficie ainsi du soutien des autorités de la transition nigérienne.
asseport nigérien de Kemi Seba
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Après l’obtention du passeport diplomatique nigérien, Kemi Seba fait un doigt d’honneur à la France  

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Après la perte de sa nationalité française le 9 juillet, le militant panafricaniste d’origine béninoise bénéficie ainsi du soutien des autorités de la transition nigérienne.

Conseiller spécial du général Abdouramane Tiani, le militant panafricaniste Kemi Seba a récemment obtenu un passeport diplomatique nigérien. Le Franco-béninois avait été déchu de sa nationalité française le 9 juillet 2024. De son vrai nom, Stellio Gilles Robert Capo Chichi, né le 9 décembre 1981 à Strasbourg, Kemi Seba, depuis 25 ans, milite pour la fin de la Françafrique.

Pour le promoteur de l’ONG Urgences Panafricanistes, l’obtention du passeport diplomatique nigérien est une « réponse à la procédure de déchéance de ma nationalité commise par la Françafrique contre ma personne (dont l’objectif inavoué était de tenter de  limiter mes déplacements, et ainsi  freiner la portée de mes actions anticolonialistes)».

Le 4 août, Kemi Seba a publié la première page de son nouveau passeport sur le réseau social X. Dans le long commentaire qui accompagne cette image, il rappelle que son ONG « compte de solides partenaires géostratégiques dans le Sud global », mais ce document octroyé par les autorités nigériennes « constitue un symbole puissant pour les Africains, témoignant de l’existence d’une dynamique panafricaniste fondamentale ».

La même publication précise que Kemi Seba a un projet politique à long terme pour son pays, le Bénin. « Je crois en une idéologie, un projet de vie, et je ferai tout pour continuer, plus encore qu’auparavant, à propager le panafricanisme aux quatre coins du monde », promet-il, non sans faire un doigt d’honneur aux autorités françaises qui pensaient « m’enterrer, alors qu’en me persécutant, elles ont, une fois encore, contribué involontairement à me renforcer. Cher gouvernement néocolonial français, merci pour votre imbécillité. »

S.K.

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